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Recrutement de 03 Consultants nationaux en charge de la préparation à l’introduction de la caféiculture associée aux cultures vivrières pour la sécurisation foncière à Luhonga, Masisi, Nord Kivu. |
Procurement Process : | RFP - Request for proposal |
Office : | UNDP GOMA, DRC - CONGO, DEM. REPUBLIC |
Deadline : | 01-Dec-14 | Posted on : | 24-Nov-14 |
Development Area : | CONSULTANTS |
Reference Number : | 19555 |
Documents :
IC/BTG/CIDD/008/2014
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Overview : Pour tenter d’adresser une réponse cohérente, coordonnée et multi-dimensionnelle à un conflit local entre des déplacés et quelques propriétaires fonciers à Luhonga, dans le territoire de Masisi (Nord Kivu), UN-Habitat, le PNUD et la FAO mettent actuellement en oeuvre un projet conjoint de “sécurisation foncière intégrée”, bénéficiant d’un appui financier des Pays-Bas. Les concessionnaires et les grands propriétaires terriens occupent les grandes étendues des terres au détriment des paysans de Luhonga, ceci est l’une des causes des conflits de terres dans ce village.
Dans le cadre du projet conjoint, des initiatives ont été prises pour initier un dialogue en profondeur autour de la question de l’accès durable à la terre entre les différents protagonistes. A l’issue des 3 colloques organisés par la FAO, en collaboration avec l’UN-HABITAT et le PNUD dans ce cadre, les concessionnaires ont accepté de mettre en place, après zonage, des nouvelles plantations de caféier dans leurs fermes aux environs de Luhonga, en vue de donner la chance à la population d’intégrer les cultures vivrières dans lesdites plantations en accédant ainsi durablement à la terre arable tel que souhaité par tous.
Mais, pour que cette activité se réalise d’ici la prochaine saison, les concessionnaires doivent mobiliser des nouveaux moyens financiers auprès de leurs banques ou des bailleurs des fonds. De même, pour que ces concessionnaires s’engagent effectivement, il faut qu’ils puissent avoir une idée précise sur le bénéfice que cette nouvelle activité pourrait leur apporter. Du côté des populations habitant sur le site, il est également important d’avoir une idée sur les rendements pour les cultures associées qui sont envisagées entre les cultures pérennes. Quant aux différentes agences impliquées dans le projet, il sera nécessaire d’obtenir des précisions sur le volume de travail et les moyens financiers que ces nouvelles plantations pourront apporter aux paysans de Luhonga.
Notons aussi que pendant que ces nouvelles plantations seront mises en place, il sera utile d’encourager les différentes parties prenantes à s’organiser en coopératives agricoles, autour de la culture du café pour les concessionnaires, et autour des cultures pérennes pour les habitants de Luhonga. Ceci permettra d’organiser correctement les activités de transformation, conditionnement et commercialisation du café, dans une optique de développement de la chaîne de valeur, et/ou des récoltes vivirères réalisées.
Notons que la relance de la production du café dans cette localité à proximité du lac Kivu et du Parc National des Virunga pourrait créer une valeur ajoutée réelle en terme de redressement de l’économie locale, de création d’emplois gage d’un développement inclusif, et en termes de consolidation de la paix et renforcement de la cohésion sociale dnas un village en quête de stabilité. Elle peut en définitive également relever le niveau des recettes de l’Etat et ainsi contribuer à la relance de l’économie du territoire de Masisi en particulier et de toute la province du Nord Kivu en général.
Pour ces raisons, le PNUD souhaite recruter immédiatement trois consultants nationaux qui travailleront avec les parties prenantes pour préparer la mise en place de ces cultures pérennes pour les concessionnaires, et leur association avec des cultures vivrières pour les populations, à travers l’organisation des producteurs et la rédaction participative de plans d’affaire réalistes |
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