| Overview : Plus de trois (3) ans après le retour à l’ordre constitutionnel et suite à la tenue d’élections législatives le 28 septembre 2013, les premières depuis plus de 10 ans, la Guinée dispose d’une nouvelle représentation nationale. Composée de 114 membres, issus de 15 partis politiques repartis en trois groupes parlementaires : le groupe de la majorité présidentielle (58 députés), le groupe des libéraux démocrates (37 députés), le groupe des républicains (13 députés), cinq (5) députés non-inscrits et un n’ayant pas siégé[1]. L’Assemblée Nationale a un rôle essentiel à jouer dans un contexte de faiblesses institutionnelles très marquées. En effet, la mise en place d’un Parlement fort et efficace est un enjeu majeur pour la reconstruction de l’Etat, la consolidation de la démocratie et la création d’un cadre propice à l’investissement et à la croissance économique. Dépositaire du pouvoir législatif, l’Assemblée Nationale assume diverses fonctions dont : (i) l’élaboration et le vote des lois, (ii) l’approbation du budget national ainsi que la loi de règlement, (iii) le contrôle de l’action gouvernementale, (iv) la ratification des traités et autres engagements internationaux (v) la délibération sur des questions d’importance nationale et internationale, (vi) le maintien d’un dialogue permanent avec les citoyens. Dans ce contexte politique, l’Assemblée Nationale pourrait jouer un rôle constructif en favorisant la coopération axée sur les résultats entre le gouvernement et l’opposition. L’Assemblée Nationale comprend 114 membres, mais le Président du PEDN, Lansana KOUYATE, élu député, a choisi de boycotter l’Assemblée Nationale, citant « la manipulation de l’ethnicité » lors des élections |
