| Overview : BACKGROUND La porosité des frontières dans la région du Sahel est devenue un danger pour la paix et la sécurité internationales et constitue un désastre pour des communautés locales dans des zones frontalières. La montée en puissance des acteurs non étatiques, des groupes terroristes et des groupes criminels impliqués dans le trafic illicite d’armes, de drogues et des êtres humains affaiblit l’Etat, particulièrement dans les zones frontalières, et freine le développement humain durable de multitude façons. Une nouvelle approche est nécessaire pour une gestion efficace des frontières et améliorer la sécurité humaine dans les régions frontalières du Sahel. En parallèle du renforcement des capacités des agences frontalières et de l’accroissement de la présence physique de l’Etat dans les zones frontalières, une amélioration des interactions avec les populations locales est nécessaire afin de mieux les intégrer aux lois légitimes et aux efforts de maintien de l’ordre ainsi que pour protéger et promouvoir le commerce transfrontalier informel, souvent essentiel pour les moyens de subsistance et de sécurité alimentaire. Financé par le Gouvernement du Japon, le Programme Gestion des Frontières et des Communautés Frontalières (GFCF), souhaite employer des mécanismes et des outils inclusifs et participatifs pour assurer la participation de l’ensemble des parties prenantes dans le développement de nouvelles stratégies de gestion des frontières pour les trois zones critiques de la région du Sahel : - Frontière Mauritanie – Mali (Zone de Bassikounou);
- Burkina Faso, Mali, Niger (‘triangle’Liptako-Gourma);
- Niger-Chad (Lac Chad)
Les managers pays feront le suivi des incidents de sécurité, dans les zones frontalières sélectionnées, assureront la participation dans le projet des chefs traditionnels et des communautés locales, et faciliteront les processus nationaux, transfrontaliers et régionaux pour améliorer la gestion des frontières. - OBJECTIFS DE LA MISSION
- Développer les capacités des agences frontalières pour trouver un bon équilibre entre la facilitation et le contrôle de la sécurité nationale et locale, et assurer des mécanismes réguliers pour la coopération transfrontalière avec les contreparties nationales.
- Soutenir une meilleure interaction entre les agences frontalières et les communautés locales dans la région frontalière choisie, par le développement de processus inclusifs et participatifs et les mécanismes d'engagement communautaire dans la gestion des frontières.
- Faire le suivi et rapporter les incidents concernant la sécurité humaine dans la région, et contribuer à améliorer les connaissances et la compréhension de la gestion des frontières à partir d'un large éventail de points de vue qui reflètent la nature diverse des différentes parties prenantes.
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