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Appel à proposition - Appui aux droits et participation des femmes congolaises
Procurement Process :RFP - Request for proposal
Office :UNDP COUNTRY OFFICE - CONGO, DEM. REPUBLIC
Deadline :14-Sep-15
Posted on :03-Sep-15
Development Area :SERVICES  SERVICES
Reference Number :25053
Link to Atlas Project :
Non-UNDP Project
Documents :
RFP/UNIFEM/275/2015
Overview :

L’adoption de la résolution GA 64/289 de l’Assemblée Générale des Nations Unies sur la cohérence globale au sein du système a conduit à la création de l’Entité des Nations Unies pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes (ONU FEMMES) fusionnant les missions et les acquis de l’UNIFEM, OSAGI, DAW, INSTRAW. L’ONU FEMMES a donc reçu le mandat de fournir un appui renforcé et cohérent aux Etats Membres dans leurs efforts de mise en œuvre de leurs engagements pris dans le domaine de promotion de l’égalité de sexe.

Les principes fondamentaux d’ONU FEMME sont les suivants :

  1. Fournir un appui aux partenaires nationaux pour la mise en œuvre des accords et standardsinternationaux; appuyer les processus intergouvernementaux visant à renforcer les cadres des politiques en matière d’égalité de genre au niveau global, régional et national;

  2. Faire un plaidoyer pour l’égalité de genre et l’autonomisation des femmes et être le champion en matière des droits des femmes et des jeunes filles;

  3. Mener et promouvoir la cohérence au sein de système des Nations Unies sur le travail en matière d’égalité de genre et d’autonomisation des femmes;

Présent en RDC depuis 2002-2003, ONU-FEMME (ex UNIFEM) s'est impliquée dans diverses initiatives pour faciliter la participation des femmes et leur autonomisation économique, lutter contre les violences sexuelles et basées sur le genre, appuyer la mise en œuvre de la Résolution 1325, intégrer la dimension du genre dans les politiques et programmes de développement de la RDC et faciliter la coordination genre.  

En effet, la République Démocratique du Congo (RDC) est engagée dans un processus de démocratisation, de reconstruction nationale et d’instauration d’un nouvel ordre politique depuis 2006. En dépit d’un cadre normatif très favorable en ce qui concerne la promotion du genre, il existe des inégalités persistantes en matière de participation des femmes aux espaces de prise des décisions.

Il est à noter aussi que la RDC est l’un des pays les plus pauvres sur le plan du développement humain. Les femmes sont les plus touchées par la pauvreté ; 2,8% de femmes sont salariées contre 12% pour les hommes. L’entreprenariat féminin est confronté à certains nombre de problèmes d’ordre juridique, d’accès à la terre et aux ressources. Très peu de femmes congolaises, en particulier dans l'Est du Congo, ont accès à des emplois décents.

Sur le plan de la participation politique des femmes, les résultats des élections organisées en 2006 et 2011 reflète des faibles résultats pour les femmes. A l’issue des élections législatives de 2006, on note que 8,4% représentaient la proportion des femmes à l’Assemblée nationale  et 4,6% de femmes au Sénat.

Cela est dû au fait qu’il existe des processus qui reproduisent et maintiennent encore le statut défavorable des femmes dans différents secteurs de la vie nationale. Les comportements de différents acteurs sociaux, les codes culturels considérés comme importants ont été cristallisés dans des institutions formelles et informelles : le mariage, la famille, l’école, les espaces politiques et économiques, etc…

En outre, bien qu'ayant ratifié et adopté des cadres juridiques et normatifs forts tels que la CEDEF, le protocole additionnel sur les droits des femmes à la Charte africaine sur les droits humains et des peuples, la résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies1325, la RDC a une prévalence extrêmement élevée de la violence sexuelle et basée sur le genre. La Loi sur les violences sexuelles élaborée en 2006 et une Stratégie nationale de lutte contre les VSBG a été élaborée en 2009 dans le but de mettre fin à la victimisation systématique des femmes et des jeunes filles. Les différentes stratégies développées sur le terrain ont surtout favorisé une approche « traitement d’urgence » des questions de violences basées sur le genre (focus sur les violences sexuelles au détriment des autres formes de violences), sans agir sur les systèmes nationaux et communautaires qui tolèrent ces violences (lois, coutumes et traditions).

La RDC a élaboré un Plan d’Action National de mise en œuvre de la Résolution 1325 (2000) en 2010. Plusieurs déclarations ont été faites dans le cadre de la résolution du conflit de la RDC (Kampala, Addis-Abeba). Ces déclarations méritent d’être connues et leur mise en œuvre assurée à travers le renforcement des capacités des organisations féminines, des ONGDH (Organisations non Gouvernementales de droits humains), des parlementaires et des institutions gouvernementales.

Des écarts significatifs existent entre les engagements pris par la RDC dans le domaine du genre et le financement de l’égalité des sexes.  Au niveau sectoriel, le processus d’élaboration des plans sectoriels, budgets programmes sensibles au genre n’est pas encore effectif, et les indicateurs de genre dans le budget national non encore identifiables.

Pour répondre à tous les défis que connait la RDC en ce qui concerne l’amélioration du statut des femmes  et appuyer la promotion de l’égalité des sexes, ONU Femmes utilise une approche programmatique basée sur ces domaines prioritaires :

  • La  participation politique et leadership féminin

  • L'autonomisation économique des femmes
  • La lutte contre les violences sexuelles et basées sur le Genre

  • La promotion du rôle de la Femme- pour la paix et la sécurité

  • La planification et budgétisation sensibles au genre

Dans cette logique, un programme d’appui à la « Promotion des droits et participation des femmes dans le cadre de la Résolution 1325 » a été élaboré et financé par la Belgique