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Recrutement d’un consultant International pour évaluer les besoins financiers nécessaires au fonctionnement des Aires Protégées du Togo
Procurement Process :RFP - Request for proposal
Office :PNUD TOGO - TOGO
Deadline :31-Aug-17
Posted on :18-Aug-17
Development Area :CONSULTANTS  CONSULTANTS
Reference Number :40244
Link to Atlas Project :
00060926 - GEF:PIMS 4220/FSP BD-Rationalizing Togo PA System
Documents :
Termes de référence
Annexe 2
Annexe 3
Annexe 4
Annexe 5
Overview :

Recrutement d’un Consultant International pour évaluer les besoins financiers nécessaires au fonctionnement des Aires Protégées du Togo

Les bouleversements socio-politiques qui ont secoué le Togo dans les années 90 et le retrait quasi-total des programmes de coopération internationale, ont eu de graves répercussions sur le système de gestion des aires protégées (AP) au Togo ainsi que sur les infrastructures du pays. Les parcs et les réserves nationaux ont connu de profondes dégradations en raison d’absence de stratégie globale de gestion des Aires Protégées. Cette situation se traduit par l’inadéquation des cadres juridique, politique et institutionnel existant, le manque de ressources à la fois financières et humaines capables d’assurer la gestion durable des AP. La réserve de faune Oti-Mandouri et le parc national de la Kéran contigu, ont été constamment envahis par les communautés locales soit pour cultiver ou faire paître du bétail, soit pour installer des villages, détruisant les écosystèmes en usant de méthodes d’exploitation qui ne garantissent pas la durabilité des ressources (pratiques anarchiques de feux de brousse, exploitation non contrôlée de bois de chauffage et de charbon, braconnage). Les conflits entre les agriculteurs et les éleveurs sont accrus en même temps qu’ils s’aggravent, exacerbés par la pression supplémentaire qu’exercent les éleveurs transhumants et leur bétail, ainsi que les effets des changements climatiques. La faune autrefois abondante dans ces deux AP, dont le regroupement formaient le Complexe Oti-Kéran-Mandouri (OKM) a en grande partie disparue.
Prenant conscience de cette situation, le gouvernent togolais a sollicité l’appui technique et financier du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), du Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM) et de l’Union Economique et Monétaire Ouest africain (UEMOA) pour formuler et mettre en œuvre un projet intitulé « Renforcement du rôle de conservation du système national d’aires protégées du Togo ». Le projet d’un montant total de plus de deux millions de dollars couvrant une période de 5 ans, vise à inverser les tendances en rétablissant la fonctionnalité du Complexe OKM en se fondant sur l’approche de cogestion. Il vise également à rétablir la connexion entre OKM et les autres écosystèmes régionaux notamment ceux des parcs nationaux de l’entente. Le PNUD en tant qu’agence d’exécution du FEM assure la mise en œuvre du projet suivant la modalité d’exécution nationale (NEX). Le Ministère de l’environnement et des ressources forestières (MERF) à travers la Direction des Ressources Forestières (DRF) est l’entité nationale de mise en œuvre du projet.
Lancé en février 2012, le projet a connu une suspension par le gouvernement en novembre 2015 suite au soulèvement des populations à Mango (une localité périphérique du complexe OKM). Ce soulèvement traduit les malaises ressentis par les populations par rapport à l’approche de gestion des AP du pays qui n’intègre pas suffisamment les dimensions socio-économique et culturelle des populations. Ce qui a contribué à mettre en mal la cohabitation pacifique des aires protégées avec les populations riveraines.  Les populations riveraines ont gardé aussi les souvenirs de la gestion répressive de l’administration forestière du passé. Ces souvenirs ne permettent pas à ces populations d’espérer d’éventuelles retombées que la gestion efficace des ressources naturelles pourrait les apporter.
En septembre 2016, le Gouvernement togolais à travers le Ministère de l’environnement et des ressources forestières (MERF) a adressé une demande au Bureau du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) Togo pour étudier la possibilité de poursuivre les activités du Projet « Renforcement du rôle de conservation du système national d’aires protégées du Togo (PRAPT) » dans les autres aires protégées du système national, à l’exception du complexe Oti-Kéran-Mandouri pour lequel des concertations avec l’ensemble des parties prenantes sont en cours.
Sur la base de cette demande le PNUD et ses partenaires ont accepté la prolongation des activités du projet jusqu’en juin 2018. Par ailleurs, le gouvernement a retenu les AP de de Fazao-Malfakassa (192 000 ha), d’Abdoulaye (30 000 ha), d’Alédjo (765 ha) et des Monts Balam (4 075 ha) pour mettre en œuvre les activités restantes du projet pour atteindre les effets et impacts tels que formulés dans le PRODOC et avec la participation effective des communautés riveraines.
La délimitation de la majeure partie de ces aires protégées a été déjà effectuée par le PRAPT au cours des trois dernières années grâce au bornage consensuel et participatif avec l’appui des communautés.
Dans le souci de trouver une solution durable à la problématique de gestion des AP au Togo, le plan de travail réaménagé du projet prévoir la réalisation d’un Plan d’aménagement et de gestion des AP retenues pour la dernière phase du projet.
Dans le souci de trouver un mécanisme de gestion efficace des AP et permettre aux populations riveraines de jouir pleinement des retombées de celles-ci, il est prévu une évaluation des besoins financiers nécessaires au fonctionnement des aires protégées du Togo, leur rôle économique et la proposition de mécanismes de financement durable.
Description des Responsabilités :
Objectifs de la mission
Objectif général
L'objectif principal de cette mission est d’évaluer les besoins financiers du système d’AP, définir son rôle économique actuel et potentiel et proposer des mécanismes de financement durable adaptés au contexte du Togo en mettant l’accent sur la participation effective des populations
Prière envoyer vos propositions (propositions technique et financière) dûment signées à l’adresse e-mail procurement.tg@undp.org avec mention de la référence et intitulé du dossier. Votre proposition devra être reçue au plus tard le 31 Août 2017