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Recrutement d'un cabinet de communication pour la production d’un documentaire audio-visuel sur le potentiel de la Guinée dans le domaine des pêches et de l’aquaculture
Procurement Process :RFP - Request for proposal
Office :UNDP GUINEE - GUINEA
Deadline :31-Jul-19
Posted on :17-Jul-19
Development Area :SERVICES  SERVICES
Reference Number :57609
Link to Atlas Project :
00114679 - Support for the development of aquaculture
Documents :
TDRS CABINET FILM DOCUMENTAIRE
Request for proposal 75593-RFP-2019-PNUD GUINEE FILM DOCUMENTAIRE
Overview :

La Guinée dispose d’un important potentiel en ressources halieutiques composé de quatre grands groupes d’espèces : les poissons pélagiques, les poissons de fond (démersaux), les céphalopodes et les crevettes. Le pays dispose d’une façade maritime de plus de 300 km et un plateau continental parmi les plus vastes de l’Afrique de l’Ouest s’étendant jusqu’à 80 milles marins des côtes. Le potentiel des terres où un contrôle de l’eau est possible est évalué à 520.000 ha dont 140. 000 ha de terre en mangrove et arrière mangrove, 200 000 ha de plaines alluviales fluviales.

Selon l’étude Fishery Country Profile Food and Agriculture Organization of the United Nations, FID/CP/GIN, réalisée en 2003, ce sont trois grands groupes de ressources démersales qui sont exploitées en Guinée :

  1. Les poissons (essentiellement de la communauté à Sciaenidés, à lutjanidés et à Sparidés) ;
  2. Les céphalopodes (principalement la Seiche commune) et,
  3. Les crevettes (dont les plus dominantes sont les Penaeus).

La pêche guinéenne est multi spécifique, mais seulement moins d’une quinzaine d’espèces font l’objet d’exportation et de commerce sur le marché international des produits halieutiques.

  1. Les principaux problèmes du secteur des pêches et de l’aquaculture

Lors de l’élaboration de la stratégie de communication du Ministère des Pêches, de l’Aquaculture et de l’Économie Maritime (MPAEM), un certain nombre de problèmes spécifiques auxquels fait face le secteur ont été identifiés au niveau de chacune des quatre régions naturelles du pays. Il s’agit entre autres :

Pour la Basse Guinée y compris la Région Spéciale de Conakry de :

  1. L’insuffisance d’infrastructures de soutien à la production : débarcadères, fabrique de glace, chambres froides, hangars de fumage, halles de vente.
  2. L’installation incontrôlée et anarchique d’unités de traitement et d’exportation de poissons issus des captures de la pêche artisanale maritime
  3. L’absence d’un circuit d’approvisionnement en intrants de pêche appropriés, favorisant l’utilisation des filets mono filaments à crins, non biodégradables.
  4. Le déficit d’accès à l’information officielle pour tous les acteurs de la chaine de valeur de la pêche.
  5. L’analphabétisme des responsables des débarcadères et notamment : les chefs de port, coordinateurs, secrétaires et membres des bureaux des Comités de Développement des Débarcadères (CDD).
  6. L’insalubrité des espaces de traitement du poisson du fait du mauvais comportement des opérateurs de dépeçage, de fumage et de distribution du poisson.
  7. Le déficit en intrants de pêche.

Pour la Moyenne Guinée : Les principaux problèmes concernent :

  1. Les difficultés d’accès aux sites de pêche et d’aquaculture, premier obstacle au développement de la pêche continentale ;
  2. Les difficultés de conservation du poisson faute de systèmes de réfrigération/congélation (chambre froide) ;
  3. La faible intégration de la filière au marché ;
  4. L’étiage et de la présence des arbustes dans les fleuves ;
  5. Le manque d’intrants de pêche ;
  6. Le faible développement des projets piscicoles ;
  7. La faiblesse des rendements et de la saisonnalité ;
  8. La déperdition des acteurs sur les sites ; et,
  9. Le faible rapport de la communauté avec les autorités du secteur.

Pour la Haute Guinée : Les principaux problèmes identifiés sont :

  1. L’absence de chambre froide ;
  2. Le manque de crédits adaptés aux activités de pêche ;
  3. Le manque d’intrants et d’équipements de pêche appropriés ; et,
  4. L’ensablement et le tarissement des cours d’eau lié à la déforestation.

Pour la Guinée Forestière : Les Principaux problèmes identifiés portent sur :

  1. Le manque d’intrants et d’équipements appropriés ;
  2. L’enclavement des sites et leur inaccessibilité ;
  3. La vulnérabilité des infrastructures piscicoles ;
  4. Absence de chambre froide de conservation.

Le MPAEM souhaite développer une stratégie à travers le concept de la COMM : Cible, Objectif, Message, Media.  Ainsi, un certain nombre d’objectifs de communication ont été définis, le public cible, les messages et les médias de communication identifiés. De même, des supports de communication ont été proposés, parmi lesquels des documentaires audio-visuels qui mettent en évidence le potentiel du secteur, les principaux problèmes auxquels il fait face ainsi que les pistes de solutions.

Le MPAEM, avec l’appui technique du PNUD, souhaite recruter un Cabinet de consultation spécialisé en communication pour la réalisation d’un documentaire audio-visuel sur le potentiel de la Guinée dans le domaine des pêches et de l’aquaculture.

L’objectif de la prestation est de réaliser et de produire un film documentaire court métrage sur la thématique de la pêche et de l’aquaculture en Guinée, notamment l’état des lieux du secteur en termes de potentialités, d’acteurs impliqués, de projets en cours, d’expériences réussies, les principaux problèmes auxquels le secteur fait face et les pistes de solutions.

Copyright : toutes les productions dans le cadre de la prestation sont destinées à être distribuées gratuitement et seront la propriété des commanditaires. Le cabinet de production veillera à obtenir les autorisations nécessaires pour les bénéficiaires à interviewer et les sites à filmer.

Les commanditaires de ce film mettront à la disposition de la société de production sélectionnée, l’ensemble des informations nécessaires à la réalisation du synopsis (trame) et du tournage. VOIR TDR CI-JOINT

MODALITES DE SOUMISSION

Les cabinets intéressés sont priés de faire parvenir leurs propositions (Offre technique et financière) par e-mail à l’adresse : offres.gn@undp.org, ayant comme objet : « Recrutement d'un cabinet de communication pour la production d’un documentaire audio-visuel sur le potentiel de la Guinée dans le domaine des pêches et de l’aquaculture » ou suivant la référence : 75593/RFP/PNUD GUINEE/2019

Les offres techniques et financières peuvent être envoyées à l’e-mail indiqué ci-haut jusqu’au Mercredi 31 Juillet 2019 à 00 h, temps universel, à l’adresse suivante :

Mr Eloi Kouadio IV, Représentant Résident ai du PNUD Guinée

Maison Commune des Nations Unies, Commune de Matam Coléah, Corniche Sud, Rue M002

BP 222 Conakry, République de Guinée

Il est important de noter que :

  • Chaque envoi ne doit pas dépasser 5MB ;
  • Toute offre reçue hors délai ou envoyée en dehors de l’adresse électronique : offres.gn@undp.org ne sera pas prise en considération ;
  • Ne sont appelées à candidater que les ONG (nationales ou internationales habilitées à travailler en Guinée)

Qualifications requises du cabinet :

Le présent appel d'offres (RFP) s’adresse aux Cabinets de communication et de production audiovisuelle privées légalement établis en Guinée, répondant au profil suivant :

  • Avoir réalisé au moins sept (7) films documentaires en court métrage dans les domaines suivants: développement rural, pêche et aquaculture, industries minières et extractives, santé communautaire, environnement, adduction d’eau et assainissement;
  • Justifier au moins cinq (5) années d’expérience en production audio-visuelle et fournir des liens ou autres supports sur des vidéos déjà réalisées);
  • Disposer des matériels adéquats pour la prise de vue et de son, notamment si possible un drone à usage civil.

Profil des cadres ou consultants-clés :

Le cabinet devrait disposer des expertises-clés suivants :

  • Un Chef de mission diplômé dans le domaine de la communication ou de l’audiovisuel, disposant d’une expérience probante de réalisation d’au moins cinq (5) films documentaires, et disposant de bonnes connaissances des différentes régions de la Guinée.
  • Un traducteur en principales langues nationales, disposant d’expériences probantes en développement de sous-titrage de films documentaires.
  • Un infographiste.

Critères d’évaluation des propositions Techniques et financières :

Méthode de notation combinée, en utilisant la distribution de 70%-30% pour les propositions techniques et financières respectivement. La note technique minimale requise pour passer est de 70%.

L’évaluation des offres se déroule en deux temps. L’évaluation des propositions techniques est achevée avant l’ouverture et la comparaison des propositions financières.

Seront jugées qualifiées, les propositions techniques qui obtiendront 70% de la note maximale de 100 points ; cette note technique sera pondérée à 70%.

Dans une deuxième étape du processus d’évaluation, les offres financières seront ouvertes et comparées.

Le marché ou le contrat sera attribué au postulant ayant présenté le meilleur score combiné - rapport qualité/prix, évaluation cumulative - (Technique pondérée à 70% + Financière à 30%).

Cette note financière combinée à 30% est calculée pour chaque proposition sur la base de la formule suivante : Note financière A = [(Offre financière le moins disant) /Offre financière de A] x 30.

Les dossiers de candidatures des Cabinets intéressés

Ils devront comporter une offre technique et une offre financière.

L’offre technique comprendra :

  • Une lettre de candidature exprimant l’intérêt du Cabinet et ses capacités à réaliser cette prestation, adressée à Monsieur le Représentant Résident ai du PNUD Guinée PNUD/Guinée ;
  • Une brève présentation de l’expérience du Cabinet dans le domaine de la mission ;
  • La méthodologie à adopter pour réaliser le film documentaire ;
  • Un CV détaillé du Directeur du Cabinet et du personnel essentiel affecté à la mission ;
  • Des attestations de services rendus et /ou produits réalisés.

L’offre financière doit prendre en compte tous les moyens requis pour assurer la mission demandée, y compris la logistique.

Durée maximale prévue du contrat :

La durée totale de la réalisation de la prestation, incluant la remise des livrables finaux est de quarante-cinq (45) jours calendaires; la mission démarrera dès la signature du contrat idéalement (en début du mois d’août 2019), (voir détails dans les TDRs).