Overview : EXTENSION DELAI JUSQU'AU 20 NOVEMBRE 2019 NOTICE DE SELECTION Recrutement d’un(e) consultant(e) national(e) pour la facilitation de l’atelier de coordination du systeme anti-corruption : CSI, Bianco, Samifin, Ministere justice/PAC, Société Civile Référence du dossier : 1118/IC/RED/2019 Délai de réception des offres : 20 Novembre 2019 Pays Madagascar Intitulé de la mission : Facilitation de l’atelier de coordination du systeme anti-corruption : CSI, Bianco, Samifin, Ministere justice/PAC, Société Civile Type de Contrat : Contrat Individuel Niveau de poste et d’expérience : National Durée de la mission 10 jours ouvrables Type et Lieu d’affectation : Antananarivo Prière envoyer vos propositions (propositions technique et financière) dûment signées à l’adresse e-mail Offres.mg@undp.org avec mention de la référence et intitulé du dossier ou encore à l’adresse ci-dessous : Programme des Nations Unies pour le Développement Maison Commune des Nations Unies, Rue Dr Rasseta, Route de Majunga Andraharo, Antananarivo, Madagascar Votre proposition devra être reçue au plus tard le 20 Novembre 2019 à 15h00, heure d’Antananarivo. N’hésitez pas à écrire à l’adresse upm.mg@undp.org pour toute information complémentaire. Les candidatures féminines sont vivement encouragées. Les Termes de Référence sont joints en annexe 01 de cette notice pour plus de détail sur la mission. Ils décrivent principalement le contexte de la mission, les responsabilités assignées à la mission, les produits attendus de la mission ainsi que le profil des candidats recherchés. CONTEXTE : Après plus de dix ans d’efforts, les résultats de la stratégie nationale anti-corruption lancée en 2004 ne sont pas à la hauteur des espérances. L’investissement humain et financier consenti par la Nation n’a pas inversé la tendance : mesurée à l’aune de l’IPC, Madagascar, après un début prometteur, voit sa note stagner dans les basses eaux (24 sur 100). Par ailleurs, les autres indicateurs internationaux comme le Mo Ibrahim Index, les indicateurs de l’enquête afro baromètre stagnent. Certes, la longue crise politique de 2009 à 2013 a fragilisé les institutions et réduit les budgets, mais l’explication n’est pas suffisante : plus profondément, la culture de l’impunité demeure forte, et même dans certains secteurs, l’audace des fraudeurs s’est accrue. Le triptyque classique prévention-éducation-sanction continue d’être le socle de toute stratégie, mais il convient d’examiner les retards et les manquements à sa pleine efficacité. C’est ainsi qu’un Comité de Réformes pour la mise en œuvre de la Stratégie Nationale de la Lutte contre la Corruption a été mis en place par arrêté présidentiel en février 2016. Par ailleurs, un Comité de suivi-évaluation du Pôle Anti-Corruption (juridiction spécialisée dans le traitement des infractions de corruption et des infractions économiques et financières) a été instauré par la loi 2016-021. Par ailleurs, quelques projets intervenant dans le domaine de la démocratie et appui à la gouvernance ont contribué à l’amélioration dans quelques thématiques comme la lutte contre la corruption, la transparence ainsi que la redevabilité. Force est de constater qu’il reste encore du chemin à faire. Dans le cadre de la continuation de la coordination des interventions entre les institutions clés, afin de rendre ces organes capables de répondre ensemble aux défis de lutte contre la corruption, Il est important que qu’il y ait une vision commune et une cohérence et complémentarité dans l’intervention de chaque entité. C’est pourquoi, le projet va appuyer faciliter l’atelier de coordination des interventions avec la promotion d’un esprit de leadership entre les participants de chaque institution via le recrutement d’un consultant national. Après un premier atelier de coordination du système anti-corruption en mars 2019 à Antsirabe, il a été décidé de réaliser un atelier de coordination deux fois par an afin de capitaliser les efforts communs. C’est ainsi qu’un 2ème atelier est prévu se tenir en novembre 2019. La période correspond à la préparation de la mise à jour de la stratégie nationale, après une expertise qui se fera en fin d’année. Au cours du premier atelier de mars, les travaux ont permis d’identifier les insuffisances du système anti-corruption, parmi lesquelles le leadership et la communication interne et externe. Les présents termes de références spécifient les détails sur le plan logistique OBJECTIFS Objectif principal : - La lutte contre la corruption à Madagascar est renforcée en efficacité
- Consolider le leadership du système anti-corruption et examiner les moyens d’améliorer les scores de Madagascar en la matière
Objectif spécifique : - Améliorer la compréhension du SAC par les citoyens
- Analyser les moyens d’équilibrer les trois piliers de la LCC : prévention, éducation, investigation.
- Proposer des actions innovantes pour impliquer les ministères
RESULTATS ATTENDUS Au terme de la mission : - Des outils pour mener vers un climat apaisé entre les organes et entre ceux-ci et le public ont été développés et validés par les participants ;
- La convergence du système anti-corruption vers une approche pragmatique de la LCC est concrétisée par :
- Des propositions d’actions pour améliorer l’implication des citoyens sont identifiées
- Les résultats de l’analyse de la situation des axes prévention, éducation, investigation sont formulées
- Les actions innovantes pour impliquer davantage les ministères sont identifiées.
METHODOLOGIE : Sous la supervision du coordonnateur du projet RED du PNUD et du point focal par intérim du projet IDIRC et en collaboration avec le représentant de la CSI, le consultant national, entreprendra les prestations suivantes : - Faire une revue documentaire sur la lutte contre la corruption à Madagascar
- Proposer des initiatives pour fluidifier les relations entre les entités après le premier atelier
- Préparer l’atelier de renforcement des capacités : agenda de l’atelier, thématiques à aborder, méthodologie adoptée,
- Elaborer les supports de formation;
- Animer l’atelier de renforcement de capacités pendant 2 jours
- Elaborer une fiche d’évaluation de la formation et présenter les résultats de l’évaluation.
Après un premier team building du SAC consacré à souder les cinq entités et créer un climat de confiance, le deuxième devra déboucher sur des propositions concrètes d’actions communes. La cohérence du SAC sera recherchée à travers l’analyse critique de thèmes conjoints : - mécanismes de prévention
- traitement judiciaire des dossiers
- recouvrement des avoirs illicites
- indépendance vis-à-vis de forces économiques et politiques
- communication institutionnelle.
Au cours de l’atelier, les thèmes suivants seront proposés à être abordés : - Analyse de l’IPC et de l’indice Mo Ibrahim de Madagascar
- Brainstorming sur les solutions innovantes
- Classification des solutions
- Partage d’expériences sur le fonctionnement du SAC.
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