Procurement Notices

Date : 02 mars 2022

Pays : Burkina Faso

Nom du Projet : PROJET COMMERCE POUR LA CONSOLIDATION DE LA PAIX DANS LA REGION DU LIPTAKO-GOURMA

Durée de réalisation : 20 jours

Lieu d’affectation : Ouagadougou

Votre soumission devra être déposée à l'adresse suivante :

Par email : offres.burkina@undp.org

 Au plus tard :  14 mars 2022 à 12 heures

Les propositions, adressées à l’Operations Manager, doivent être envoyées à l’adresse e-mail ci-dessus indiquée, avec la mention « Recrutement de deux (02) Consultants (e) ; Un Consultant(e) principal(e) en capitalisation et un Consultant(e) en communication média (courte vidéo) chargés de la capitalisation de l’expérience du Burkina dans le cadre du PROJET COMMERCE POUR LA CONSOLIDATION DE LA PAIX DANS LA REGION DU LIPTAKO-GOURMA ».

Les termes de références sont disponibles sur le site du PNUD Burkina à l’adresse : http://www.bf.undp.org/content/burkina_faso/fr/home/operations/procurement.html

La proposition technique devra comprendre : Une brève présentation de l’approche méthodologique et de l’organisation de la mission envisagée, une note de compréhension des TDRs, un curriculum vitae incluant au moins deux (02) références avec les adresses Emails.

La proposition financière devra être élaboré suivant le format fourni en annexe.

Les demandes de clarifications devront être transmises uniquement par écrit à l’adresse suivante : procurement.burkina@undp.org.

 Contexte et Justification

Depuis 2015, le Burkina Faso est confronté à d’importants défis de sécurité affectant plusieurs régions du pays dont le Sahel, le Nord et le Centre Nord, et ayant entrainé le déplacement interne de plus de 1,5 million de la population. Cette situation d’insécurité s’accompagne de défis humanitaires, socioéconomique, auxquels la crise sanitaire liée à la pandémie de COVID-19 est venue s’ajouter en mars 2020, mettant à mal les objectifs de développement du pays.

Face à cela, le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) a inscrit dans son programme, des actions de réponse pour soutenir les efforts du Gouvernement et des communautés affectées pour réduire ces risques liés à l’insécurité et renforcer la résilience et le relèvement socioéconomique efficace de la population.

Le projet Commerce transfrontalier bénéficie du contexte marqué par un regain d’attention sur le plan continental, notamment avec l’avènement de la Zone de Libre- change Continentale Africaine (ZLECAf). En se dotant d’une Stratégie Nationale ZLECAf ainsi que d’un Plan d’Action National (2021-2023), le Burkina Faso compte s’approprier la ZLECAf qui offre des opportunités de croissance et de développement économique, notamment pour les régions frontalières. Les acquis du Projet Commerce transfrontalier pour la paix (Burkina Faso, Mali et Niger), consolidés au niveau régional par le PNUD, pourront contribuer à cette dynamique continentale.

Par ailleurs, le projet intègre des priorités de renforcement des moyens de subsistance, d’augmentation de revenus, de redressement socio-économique, résilience et dividendes de la paix dans les communautés frontalières, de cohésion sociale entre communautés transfrontalières… notamment pour les femmes, les jeunes et les PDI.

De ce fait et au regard des nombreux défis cités plus haut, la mise en œuvre du projet aura nécessité une stratégie et une démarche adaptées au contexte du Liptako-Gourma.

Eu égard à son dimensionnement (durée, couverture géographique) et au niveau des ressources allouées, ce projet se veut une expérience pilote, afin d’asseoir les bases d’une mise à l’échelle de ce partenariat avec le Japon.

Il s’agit donc de réaliser un travail de capitalisation et de tirer des leçons de l’expérience pour consolider les acquis et l’impact, à même d’informer des interventions ultérieures au Burkina Faso ou ailleurs.

Pour ce faire, le PNUD sollicitera l’appui de personnes ressources pour la conduite de l’étude de capitalisation, la réalisation d’un support média (courte vidéo) et la tenue au besoin d’un atelier de capitalisation réunissant les parties prenantes du projet commerce transfrontalier pour la paix.

II. Objectifs de la mission

• Repérer et analyser les bonnes pratiques
• Documenter la mémoire des expériences des ONG partenaires de mise en œuvre en matière d’accompagnement, de formations, d’AGR, de modèles de consultations locales
• Valoriser les synergies développées entre les activités traditionnelles des trois ONG et le projet Commerce Transfrontalier pour la Paix
• Analyser, modéliser et valoriser des savoirs et savoir-faire acquis dans la pratique de terrain.
• Tirer les leçons pour améliorer les actions futures, en particulier de l’apport du Japon
• Identifier et décrire les facteurs clés de succès du projet dans le cadre de du redressement socio-économique, de la résilience et de la consolidation de la paix entre communautés transfrontalières.

III. Résultats attendus

Il s’agira de faire émerger, d’analyser et de documenter les acquis et les connaissances accumulées dans différents domaines - stratégique, méthodologique et opérationnel de valorisation des résultats . D’un point de vue stratégique :

• L’insertion du projet Commerce pour la paix dans les dynamiques préexistantes de développement local promues par le PNUD dans les régions frontalières.
• Modèle d’interventions, de partenariats et impacts sur le redressement socioéconomique, la résilience et l’égalité genre.
• L’impact sur les compétences en matière d’accompagnement et de suivi de proximité.
• L’identification des publics cibles et leur implication dans les interventions de commerce transfrontalier pour la consolidation de la paix.

D’un point de vue méthodologique : 

• Le suivi de proximité des bureaux intégrés du PNUD, combiné avec l’appui-conseils des ONG pour le développement d’opportunités économiques pour les femmes et les jeunes.
• Les outils communication et de suivi les mieux adaptés au public cible, parfois analphabète.
• L’appui-conseils technique aux initiatives économiques des femmes et des jeunes
• Les approches de mobilisations sociales et de facilitations de la cohésion entre les différentes communautés bénéficiaires.

Du point de vue de la valorisation des résultats :

• Le développement d’opportunités de revenus pour les femmes et les jeunes et les impacts pour les bénéficiaires.
• Les opportunités de créations d’emplois directs ou indirects autour du développement d’activités génératrices de revenus.
• L’autonomisation des femmes et des jeunes, leurs compétences entrepreneuriales, leur place et rôle dans la vie publique locale.
• Des recueils de bonnes pratiques et de témoignages sur la promotion de la cohésion entre communautés et la consolidation de la paix.

 IV- La durée

Pour la conduite de cette prestation, une phase de collecte de données auprès es acteurs et bénéficiaires du projet (Ouagadougou et dans les trois régions bénéficiaires - Sahel, Centre Nord et Nord – est envisagée dans la mesure de l’accessibilité des lieux identifiés.

La prestation inclut également une présentation des livrables lors d’un atelier national de capitalisation à Ouagadougou

La durée des prestations est la suivante :

Expert(e) capitalisation : 20 jours

Expert(e) communication : 20 jours

V Compétences requises

a.Consultant(e) principal(e) en capitalisation

• Bac+4 socio-économiste ou spécialiste en communication pour le développement ou dans toutes disciplines similaires.
• Au moins 5 ans d’expériences dans les domaines de la capitalisation et/ou de la communication sur les résultats de projets de développement.
• Expériences des projets de développement dans le contexte de résilience, de redressement socio-économique ou de promotion des opportunités économiques pour les femmes et les jeunes.
• Bonne compréhension et expérience de la gestion et/ou de la communication axée sur les résultats de développement
• Expériences avec le PNUD ou les Nations Unies dans des domaines similaires seraient un atout.

b.Consultant(e) en communication média (courte vidéo)

• Bac+2 en communication, audio-visuel, cinéma ou toutes disciplines similaires.
• Avoir une expérience disposant de capacités techniques suffisantes dans la production de film documentaire et production de supports audiovisuels (avoir produit 3 films au moins).
• Avoir des connaissances du contexte du Burkina Faso, avec des aptitudes à travailler sur le terrain, dans le domaine ou de projets dans le domaine du développement local durable.
• Avoir une connaissance avérée des médias, canaux et créneaux de diffusion de produits de visibilité et de communication.
• Expériences avec le PNUD ou les Nations Unies dans des domaines similaires seraient un atout.

• Candidatures

Les dossiers de candidatures doivent inclure :

-           une note explicative sur la compréhension des TDR et les raisons de la soumission ;

-           une présentation détaillée de l’approche méthodologique et de l’organisation de la mission de consultation ;

-           un curriculum vitae (CV) signé incluant les expériences acquises ;

-           une offre financière ;

Seul(e)s les consultant(e)s retenu(e)s seront contacté(e)s.

Evaluation
L’évaluation des Propositions Techniques et Financières se déroule en deux étapes. L’évaluation des propositions techniques est achevée avant l’ouverture et la comparaison des propositions financières.

1. Les propositions techniques

La sélection sera faite sur la base des critères notés sur 100 comme suit :

1. Les propositions financières

La proposition financière est évaluée selon la formule suivante :

Note financière A = [(Offre financière la moins disante) /Offre financière de A] x 30

Seuls les consultants ayant obtenu une note technique d’au moins 70 points/100, verront leurs offres financières ouvertes. Cette note technique sera pondérée à 70% et la note financière pondérée à 30%.

Le/la Consultant (e) fait sa proposition financière suivant le Tableau des coûts. Il doit proposer un montant forfaitaire et présenter dans le Tableau des coûts la ventilation de ce montant forfaitaire. Le/la Consultant (e) avec le cumul de notes (Technique pondérée + Financière) le plus élevé sera retenu pour la consultation.

NB : Les candidatures féminines sont fortement encouragées.