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Étude d'efficacité du traitement des gites larvaires
Procurement Process :CP-QB-FBS - Call for Proposal – Quality Based Fixed Budget
Office :Country Office - HAITI
Deadline :22-Apr-22
Posted on :11-Apr-22
Development Area :SERVICES  SERVICES
Reference Number :90044
Link to Atlas Project :
00133065 - Vers l'élimination du paludisme en Haïti
Documents :
Document d'appel d'offres
Overview :

Haïti et la République Dominicaine sont les seuls pays caribéens qui connaissent toujours des cas endémiques de la malaria. Les enquêtes de 2020 sur l’incidence de la malaria sur l’ile d’Hispaniola indiquent que 96% des cas sont enregistrés en Haïti contre 4% en République Dominicaine (21,867 contre 822 cas). Malgré l’ampleur importante de la malaria en Haïti, le fardeau a progressivement diminué au cours des dernières années, passant de 84,153 cas en 2010, à 21,867 en 2020. Aussi, les données préliminaires pour 2021 suggèrent que le nombre des cas enregistrées en 2021 était d’environ 10,000. Quant à la distribution géographique des cas à travers Haïti, il convient de noter que la plupart de ces cas sont systématiquement enregistrés dans le département de la Grand ’Anse et dans le département du Sud (respectivement 55% et 20% des tous les cas en 2020).

En Haïti, les moustiquaires imprégnées d’insecticides de longue durée (MIILD) sont la principale intervention de lutte anti vectorielle contre le paludisme qui est transmis principalement par les moustiques d’espèce Anophèles albanais. La plus récente campagne de distribution massive de MIILDA a eu lieu en fin 2020, touchant 373,565 ménages dans les zones à haute risque, y compris 102,000 (27%) dans la Grand ’Anse et 67,161 (18%) dans le Sud.

C’est une activité pilote sur 3 communes – Jérémie Bonbon et Roseaux – qui vise à étudier la faisabilité opérationnelle en termes cout-efficacité d’un modèle de GGL renforcé en Haïti, comme stratégie de lutte anti vectorielle complémentaire aux MILDA et aux autres interventions antipaludiques comme la prise en charge et la surveillance épidémiologique.

Ce projet est le fruit d’un partenariat entre le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) à travers le Programme National de Contrôle de la Malaria (PNCM), la Direction de l’Epidémiologie et Laboratoire de Recherche (DELR), L’Organisation Panaméricaine de la Sante (OPS) et la Clinton Health Access Initiative (CHAI), Direction de la promotion de la santé et de la promotion de l'environnement (DPSPE), Tulane University (TU), Center for Applied Malaria Research and Evaluation (CAMRE), University of California San Francisco, Malaria Elimination Initiative, Institute for Global Health Sciences (UCSF MEI).

Le projet s’articule autour de ces composantes :

 Prescription de la gestion des gîtes larvaire (GGL) comme intervention supplémentaires aux MIILD si opérationnellement faisable ;

 Diminution et/ou élimination la reproduction des vecteurs de la malaria et notamment le développement des larves dans les plains d’eau de taille petite/moyenne/grande ;

 Ttraitement des gîtes larvaires potentielles avec des larvicides et/ou par la gestion environnementale (c.à.d. : la modification et la manipulation de l'habitat).

Dans cette perspective il est prévu de soutenir toute autre activité entomologique entreprise par le PNCM et ses partenaires relative à la lutte contre la malaria, la filariose lymphatique et d'autres maladies à transmission vectorielle. Au niveau national, la coordination générale ainsi que la supervision, la formation et la gestion de 13 brigades est assurés par 2 techniciennes supérieures en entomologie qui sont basées au bureau du PNCM à Port-au-Prince et qui voyagent vers les départements périodiquement.