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Recrutement d'un Consultant International pour l'Elaboration du document Stratégique sur la Coopération au Développement à Madagascar
Procurement Process :EOI - Expression of interest
Office :UNDP COUNTRY OFFICE - MADAGASCAR
Deadline :04-Dec-17
Posted on :14-Mar-17
Development Area :SERVICES  SERVICES
Reference Number :36345
Link to Atlas Project :
00087362 - GESTION DU BUDGET POUR LA CROISSANCE INCLUSIVE ET ODD
Documents :
TDRs Consultant international doc stratégique ccopération
Overview :

Description : Dans le cadre de la mise en œuvre des recommandations des réunions du Groupe de Dialogue Stratégique (GDS) et dans le cadre de la mise en œuvre du Programme National de Développement (PND), le Gouvernement manifeste son intérêt à renforcer les résultats et impacts de la coopération au développement sur le quotidien de la population malgache. A ce titre, il est proposé de réaliser les volets ci-après, comme composantes d’un document de Politique de la coopération au développement (souvent appelée Politique de l’aide) :

  • Diagnostic du mécanisme global de gestion de la coopération au développement : pour repérer les points forts et les faiblesses du mécanisme actuel
  • Orientations stratégiques de la gestion de la coopération au développement : pour clarifier la vision et les préférences du Gouvernement, et proposer des pistes de réformes

+ Manuel des modalités pratiques de gestion : pour fixer (et actualiser facilement par la suite) les règles et actions à suivre pour une gestion efficace de la coopération (ex. gestion des conventions de partenariat)

  • Evaluation des avantages comparatifs des différents PTF et mise en place d’un mécanisme de division du travail : pour éviter les doublons, améliorer la complémentarité des actions et réduire les coûts de transaction
  • Mise en place d’un dispositif d’évaluation des coopérations : pour estimer d’une part la qualité des partenariats (relations, modalités de gestion,…) et d’autre part les performances (résultats à court et moyen-long termes)

Alignement au PND :

Axe PND

Programme PND

Objectif PND

Sous-objectif PND

 

Axe 1 :

Gouvernance, Etat de droit, sécurité, décentralisation, démocratie, solidarité nationale

1.1.

Administration publique et territoriale efficiente et efficace

1.1.1.

Réhabiliter l’administration et instaurer l’autorité de l’Etat

1.1.1.3. Développer les politiques publiques orientées vers l’efficacité, l’efficience et l’équité

1.1.1.5. Promouvoir et renforcer la culture de transparence et de la redevabilité

1.1.1.7. Renforcer le système de contrôle et de suivi-évaluation

1.1.1.8. Renforcer le système de statistique

1.1.1.9. Consolider la diplomatie active

 
 
 

Axe 2 :

Préservation de la stabilité macroéconomique et appui au développement

2.1.

Efficience économique et finances publiques transparentes et efficaces

2.1.1.

Assurer la stabilité macroéconomique et augmenter l’espace budgétaire

2.1.1.3. Optimiser le financement du développement

 

PTA de référence :      Plan d’Action pour l’Efficacité de la Coopération au Développement[1] 

Produit :                      1.1. Madagascar dispose d'une politique nationale de coopération au développement.

Activités :                    1.1.1. Elaboration/actualisation du document stratégique de politique nationale de coopération au développement (et du manuel de procédures qui y est associé), en concertation avec l'ensemble des acteurs du développement (Ministères, PTF, société civile, secteur privé...).

Lieu :                          Antananarivo, Madagascar

Durée :                       Avril  au mois de Septembre 2017

                                   Consultant international : 6 semaines – 2 missions + télétravail

                                   Consultant national : 10 semaines

  1. Contexte et justification

En 2011, Madagascar a participé au 4èmeForum de haut niveau sur l’efficacité de l’aide (FHN4), organisé par le Comité d’Aide au Développement de l’Organisation de Coopération et de Développement Economiques (CAD - OCDE) et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD),qui a abouti à un nouvel accord international :le Partenariat de Busan. Suite à ce forum, Madagascar a donc poursuivi ses réflexions sur la problématique de l’efficacité de la coopération au développement et sur comment mettre en œuvre, au niveau national,les recommandations du Partenariat de Busan. Un groupe technique, dénommé « Comité Post-Busan »avait été créé et ce dernier s’est doté d’un Cadre de résultats pour l’efficacité de la coopération au développement, afin de fixer ses objectifs pluriannuels, et de Plans d’action pour l’efficacité de la coopération au développement (PAECD), afin de décliner les activités annuelles à réaliser pour permettre d’atteindre les objectifs fixés.

Comme pour la Déclaration de Paris, ce nouvel accord possède un cadre de suivi, à la fois au niveau mondial et dans les pays en développement, et pour le cas de Madagascar, il repose notamment sur la nécessité de disposer d’un document stratégique sur la coopération au développement. En effet, ce document-cadre sera non seulement un outil pour le Gouvernement pour accroître l’efficacité de ma coopération et produire de meilleurs résultats de développement mais également pour les partenaires d’adapter les principes et les engagements internationaux pour les besoins spécifiques aux contextes Malagasy.  Ce document fixe un cadre opérationnel pour la gestion de la coopération au développement afin qu’elle s’aligne sur les priorités, stratégies et processus nationaux. Un document qui fixe les modalités d’acheminement préférées du Gouvernement ainsi que les rôles et responsabilités internes au Gouvernement et celles de ses partenaires, facilitant l’harmonisation et l’alignement des PTF.

Pour cela, une première étude avait été lancée en décembre 2012 ; laquelle avait pour objectif d’identifier les éléments devant être pris en considération, à travers les revues et les évaluationspour l’élaboration d’une politique de l’aide, en se basant sur les bonnes pratiques des pays ayant déjà mis en œuvre un tel document. Le résultat de l’étude fournissaitégalement des éléments techniques nécessaires au lancement du processus,avec l’existence d’un manuel de procédures, annexé au document. Cependant, ce document doit être complété par la définition d’un cadreconjointd’évaluation des résultats, avec cibles et échéanciers, ainsi que par une revue des progrès via des mécanismes de coordination et de dialogues inclusifs. 

Le STPCA-Primature,qui souhaite finaliser le travail entamé, a déjà relancé ce dossier en actualisant l’étude préliminaire. A la demande du Premier Ministre, le STPCA veut maintenant faire élaborer un document stratégique pour l’efficacité de la coopération au développement ; permettant d’avoir une stratégie et des modalités pratiques de mise en œuvre.

2. Objectifs

2.1. Objectifs généraux

Les principaux objectifs de l’actualisation et l’élaboration de ce document-cadre sont de :

  • Contribuer à l’accroissement de la capacité institutionnelle de gestion de la coopération au développement, en la coordonnant et ciblant mieux pour qu’elle s’aligne sur les priorités, les stratégies et processus nationaux.
  • Contribuer à la réforme des coopérations elles-mêmes (qualité améliorée : plus efficace et plus efficiente) afin que les résultats soient à la fois meilleurs (au regard des objectifs ciblés) et davantage visibles sur le long terme. 

 

2.2. Objectifs spécifiques et composantes

Les objectifs spécifiques de la prestation sont les suivants :

  • Faire un état des lieux de la situation de la coopération au développement à Madagascar. Présenter les défis auxquels le pays fait face dans la gestion de celle-ci ainsi que les engagements (ou pistes) du Gouvernement, en présentant les solutions et les réformes prévues pour faire face aux défis identifiés.
  • Définir la vision, les principes directeurs, les modalités de gestion de la coopération au développement et les responsabilités des différents ministères/services impliqués, à toutes les étapes du cycle de gestion des aides reçues.
  • Avoir une évaluation des avantages comparatifs des PTF et les bases de la négociation pour la division du travail.
  • Définir les stratégies de mise en œuvre et de suivi -évaluation de la politique de la coopération au développement à Madagascar pour qu’elle soit efficace.

Politique de coopération au développement :

Ce document-cadre sera non seulement un moyen pour le Gouvernement d’accroître l’efficacité de la coopération au développement et produire de meilleurs résultats de développement, mais il s’agit également d’un outil pour les partenaires afin d’accélérer la réalisation des objectifs de développement.

Ce document fixera un cadre opérationnel pour la gestion de la coopération au développement afin qu’elle s’aligne sur les priorités, stratégies et processus nationaux. Les modalités d’acheminement préférées du Gouvernement ainsi que les rôles et responsabilités du Gouvernement et de ses partenaires seront spécifiées dans cette stratégie, facilitant ainsi l’harmonisation et l’alignement des partenaires au développement (partenaires multilatéraux et bilatéraux mais aussi les ONG Internationales ou coopérations décentralisées).

Une première étude avait été menée par le STPCA en 2012 ; laquelle avait pour objectif d’identifier les éléments devant être pris en considération pour l’élaboration d’une politique de l’aide, en se basant sur les bonnes pratiques des pays ayant déjà mis en œuvre un tel document. Le STPCA a actualisé/complété cette étude durant le premier semestre 2016. Cependant, ce travail préalable doit être maintenant complété grâce à l’appui d’une expertise indépendante afin de permettre l’élaboration d’une politique de coopération au développement, qui sera considérée comme une déclaration politique, proposant notamment une politique de coopération Sud-Sud et triangulaire, un mécanisme de la division du travail entre les acteurs au développement et un dispositif d’évaluation des performances.

Principe de la division du travail :

La Déclaration de Paris (2005) a mis en évidence que la fragmentation excessive de l’aide au niveau mondial, national et sectoriel nuit sensiblement à son efficacité. Pour pallier ce problème, elle préconise de tendre vers une division du travail plus efficace. A Madagascar, les PTF ont à plusieurs reprises préconisé cette division du travail (tout en appréhendant les conséquences individuelles sur leurs positionnements/interventions) mais ont souligné l’importance d’y parvenir sous le leadership du Gouvernement.

Ainsi, dans la perspective d’établir une véritable division du travail entre les partenaires au développement, qui soutiendront la mise en œuvre de la future stratégie nationale de coopération au développement, le Gouvernement Malgache souhaite réaliser une étude sur les avantages comparatifs de ces principaux partenaires (actuels ou potentiels), en particulier au regard de leur mandat respectif, des ressources investis, et des résultats de leurs interventions. Cette étude permettra d’abord de mieux identifier quels partenaires pourraient éventuellement financer les différents volets du PND, puis de faciliter ainsi les négociations préalables avec eux.

Par ailleurs, elle permettra d’entamer le processus de division du travail devant permettre d’aboutir à la fois à une diminution des coûts de transaction liés à la gestion des différents partenariats, de faciliter la coordination des interventions, et de concentrer les efforts de chaque partenaire dans les domaines où ils ont de véritables plus-values.

Dispositif d’évaluation des performances des partenariats et des interventions :

Devant l’immensité des besoins pour le développement et la disponibilité limitée des ressources, les pays en développement ont souvent tendance à accepter tous les partenariats possibles. Outre les difficultés engendrées en matière de gestion de ces partenariats (coordination, division du travail,…), il y a le constat que les résultats obtenus à travers ces multiples coopérations ne sont pas toujours pertinents ou suffisants.

A Madagascar, les gouvernements qui se sont succédés ont tous butés sur le fait qu’il est actuellement difficile d’apprécier les relations partenariales et plus encore de suivre et évaluer les résultats obtenus – à court et moyen-long termes – grâce aux différentes coopérations au développement, et de leurs contributions effectives à l’atteinte des priorités fixées dans les stratégies nationales (MAP, PND,…) et par les objectifs internationaux (OMD, ODD,…).

L’actuel Premier Ministre a chargé le STPCA de trouver un moyen concret de fournir des informations synthétiques sur les résultats obtenus par les différentes coopérations. La consultation permettra d’y répondre, en liant a priori ce dispositif au SNISE, mais aussi d’apprécier la qualité des relations partenariales, via un mécanisme spécifique.

3. Résultats attendus

Les principaux résultats attendus sont les suivants :

  1. Un document stratégique sur la coopération au développement est fourni, avec un manuel de procédures pour l’accompagner.
  2. Un rapport d’orientation (permettant de mener un processus de négociations) sur la division du travail, basé sur une évaluation des avantages comparatifs des différents PTF.
  3. Une feuille de route pour mettre en place un mécanisme d’appréciation des relations partenariales et un dispositif de suivi-évaluation des résultats des interventions des partenaires au développement.

Plus spécifiquement, les résultats attendus à l’issue de la prestation sont les suivants :

  • Les données/informations qui permettent de connaître le contexte de la coopération au développement à Madagascar, avec la présentation des défis auxquels Madagascar fait face, sont disponibles ;
  • Les principes directeurs, les modalités de gestion de la coopération et les responsabilités des différents ministères/services impliqués à toutes les étapes du cycle de gestion de l’aide sont disponibles ;
  • Les engagements (ou pistes d’action) du Gouvernement, les solutions et les réformes prévues (proposées) pour faire face aux défis identifiés sont présentés ;
  • La stratégie et les modalités de mise en œuvre et de suivi -évaluation de la politique de la coopération au développement sont définies;
  • Les données/informations permettant de négocier une division du travail, en particulier les résultats de l’enquête sur les avantages comparatifs des PTF, sont disponibles ;
  • Les données/informations devant aboutir aux propositions pour une évaluation des coopérations (relations et résultats) sont disponibles ;
  • Les principaux représentants des6 groupes d’acteurs au développement (Gouvernement, PTF, Société Civile, Secteur Privé, Parlement, et CTD) impliqués dans l’étude s’approprient le document stratégique sur la coopération au développement et, en fonction de leurs rôles, les autres documents produits ;
  • Une dynamique autour des résultats de l’étude est créée pour une mise en œuvre effective et immédiate.

4. Livrables et critères de qualité

Le calendrier prévisionnel proposé par l’équipe conjointe chargée de la coordination de l’étude sur l’actualisation et l’élaboration du document stratégique sur la coopération au développement est présenté ci-après :

Les consultants devront rendre les livrables suivants :

LIVRABLES

Critères de qualité

Délai

Note méthodologique

  • Démarche claire, cohérente et en accord avec les TdR

Dépôt dossier

Données pour l’étude

  • Respecte les consignes données par l’Equipe d’appui conjointe PNUD/STP-CA

Avril 2017

Version provisoire du rapport de consultation, avec les différents produits escomptés (cf. Résultats attendus)

  • Les informations clés attendues (conformément aux TdRet aux directives du STPCA et du PNUD) sont présentées de façon claire et synthétique : document facile et agréable à lire
  • Le contenu tient compte des situations nationales sur la coopération et avis émis par les parties prenantes concernées.
  • La mise en page et la syntaxe sont jugées agréables, et le texte est sans faute de français

juillet -Août 2017

Version finale du rapport de consultation, avec les différents produits escomptés (cf. Résultats attendus)

  • Idem + Prise en compte des observations pertinentes formulées (par écrit ou lors de la séance de validation)vis-à-vis de la version provisoire du rapport et des produits

Septembre 2017

Note : Dans le cadre de sa politique environnementale, le PNUD recommande une transmission des documents en version électronique. Toutefois, si certains d’entre eux doivent être imprimés, ils devront l’être (sauf nécessité) en noir et blanc et en mode recto/verso. Si possible, les marges seront de 2 cm et la police d’écriture sera majoritairement en Garamond, taille 12. L’utilisation de papier ayant des caractéristiques écologiques est particulièrement appréciée.Sans nuire à sa pertinence, le rapport final devra être aussi synthétique que possible.

5. Méthodologie

La méthodologie proposée – mais révisable avec les consultants est la suivante :

  • Etape 1 : Identification des acteurs
    • Entretien de cadrage de la mission avec des représentants du Comité Post-Busan, en particulier le STPCA et le PNUD, notamment pour l’identification des parties prenantes et des sources potentielles de documentation.
    • Entretiens avec les différentes parties prenantes afin d’obtenir des informations, des avis et leurs appropriations dans le processus.
  • Etape 2 : Collecte et analyse de données
    • Collecte des données utiles auprès des parties prenantes et dans la documentation disponible, puis analyse des informations.
  • Etape 3 : Lancement officiel
    • Organisation d’un atelier de lancement de l’étude, tout en respectant le principe d’inclusivité (Gouvernement, PTF, Parlement, collectivités territoriales décentralisées – y compris coopérations décentralisées, secteur privé – y compris IDE, société civile – y compris ONG internationales et monde académique).
  • Etape 4 : Réalisation des produits attendus
    • Rédaction d’un rapport qui présente clairement et de manière synthétique les principaux résultats de la consultation. En annexe, il y aura en particulier le document stratégique et le manuel de procédures qui l’accompagne. Ce dernier fournira des indications précises sur le processus de négociation et de gestion de la coopération au développement, sur les responsabilités des différents acteurs gouvernementaux, à chaque étape du processus, les documents nécessaires et les délais dans lesquels les tâches doivent être exécutées.
  • Etape 5 : Validation des documents
    • Atelier de validation du document cadre et des autres produits, puis travail d’ajustement selon les réserves éventuellement émises.

La traduction en anglais du document cadre et du manuel de procédures doit être prévue.

A noter que l’ensemble du processus doit être réalisé de façon consensuelle et inclusive, et que les consultants travailleront en étroite collaboration avec le Comité Post-Busan, en particulier le STPCA – Primature et le PNUD - Madagascar.

6. Période d’intervention

La consultation s’étendra de février à juillet 2017. Le consultant international disposera de 6 semaines. La répartition du travail se fera d’un commun accord avec le STPCA et le PNUD.

Activités prévues

PERIODE

Entretiens de cadrage et identification des acteurs

Avril 2017

Collecte et analyse des données (entretiens et documentation)

Mai  - Juin 2017

Organisation d’un atelier de présentation et d’échange

Juin 2017

Traitement des données et réalisation des produits attendus

juin - Juil 2017

Organisation d’un atelier de validation des produits attendus (collecte remarques)

Août 2017

Remise du rapport final, avec les produits ajustés

Sept 2017

La traduction des documents devant l’être se fera après la consultation (les consultants n’en seront pas responsables mais leurs avis seront les bienvenus).

6. Qualifications requises des consultants

Valeurs intrinsèques :

  • Démontrer son intégrité en se conformant aux valeurs et aux normes morales de l'ONU ;
  • Démontrer sa capacité à travailler sans faire de discrimination d’ordre culturelle, de genre, de religion, de race, de nationalité et de sensibilité sociopolitique ;
  • Démontrer de la rigueur dans le travail, une grande disponibilité, une aptitude au travail en équipe et un esprit d’initiative développé.

Qualifications :

     Consultant international :

  • Etre titulaire d’un diplôme de niveau Bac +5 ou plus dans un domaine pertinent pour réaliser la prestation de service demandée (sciences économiques, statistiques, développement,…)
  • Avoir 8 ans minimum d’expérience professionnelle pertinente (niveau de responsabilités et notoriété des entités) dans le domaine de la coopération au développement, dont au moins 3 ans ayant des liens directs avec les stratégies ou politiques de développement (élaboration, conseil, ou suivi-évaluation).
  • Avoir une expérience pertinente en matière de consultance
  • Avoir une bonne connaissance de la problématique de l’efficacité de la coopération au développement (Déclaration de Paris et Partenariat de Busan) et des différents partenaires au développement d’une manière générale
  • Avoir une bonne capacité à mener des entretiens et à collecter puis analyser des données / informations
  • Avoir une bonne capacité de rédaction en français et une bonne compréhension de l’anglais
  • Maîtriser les outils bureautiques (en particulier le Pack Office) et Internet

   7. Offre technique et financière

  1. Offre technique

L’offre technique devra comprendre :

  • CV mettant en valeur les compétences et expériences demandées, ainsi que 3 références professionnelles (avec leurs contacts) 
  • Lettre de motivation
  • Note méthodologique, dont un chronogramme et une simulation de missions terrain

     2. ​Offre financière

L’offre financière devra être détaillée et inclura les rubriques suivantes :

  • Les honoraires (comprenant les frais administratifs)
  • Les frais pour les 2 missions à Antananarivo

NB : Les offres financières des consultants sont sujettes à négociation, sur la base des barèmes des Nations Unies pour les honoraires, pour les indemnités journalières et pour les coûts logistiques, ainsi qu’en fonction des disponibilités budgétaires et surtout des déplacements qui seront effectivement réalisés.

Le consultant devra disposer de leurs propres équipements (en particulier ordinateurs portables et téléphones) pour mener à bien la mission. La Primature et le PNUD pourront, à la demande du consultant, lui assigner un espace de travail.

La Primature et le PNUD ne fourniront aucun appui logistique dans l’exécution de cette mission, le consultant est appelé à prendre en considération tous les frais nécessaires pour la mener à bien et à les soumettre dans le cadre de l’offre financière.

Les frais de mission seront payés de manière anticipative – sur la base des parcours validés au cours de la mission - ainsi que 20% des honoraires (au démarrage).Le solde ne sera versé qu’au terme de la consultance, sur base d’une facture certifiée et de la validation des livrables par le STPCA et le PNUD.

 

Les candidatures/soumissions devront obligatoirement comprendre une offre technique et une offre financière séparée de manière distincte et devront parvenir à l’une des’adresses ci-dessous au plus tard le Mercredi 12 Avril  2017 à 15 heures, heure de Madagascar:

Madame le Coordonnateur Résident des Nations Unies

Maison Commune des Nations Unies

Zone Galaxy Andraharo, Antananarivo 101, Madagascar

Ou

Envoyées par e-mail à l’adresse suivante : upm.mg@undp.org

Avec la mention « Recrutement d’un/une consultant/e international/e pour l'evaluation du document Stratégique sur la Coopération au Développement à Madagascar>>