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Recrutement d’une firme spécialisée dans la lutte contre le VIH-SIDA et la prévention de la violence basée sur le genre VBG à l’égard des jeunes.
Procurement Process :RFQ - Request for quotation
Office :UNWOMEN - HAITI
Deadline :14-Nov-19
Posted on :06-Nov-19
Development Area :HEALTH  HEALTH
Reference Number :60977
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Non-UNDP Project
Documents :
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Overview :

ONU Femmes, fondée sur la vision de l'égalité inscrite dans la Charte des Nations Unies, œuvre pour l'élimination de la discrimination à l'égard des femmes et des filles ; l'autonomisation des femmes ; et la réalisation de l'égalité entre les femmes et les hommes en tant que partenaires et bénéficiaires du développement, des droits de l'homme, de l'action humanitaire et de la paix et de la sécurité.

La violence à l’égard des femmes est à la fois la cause et conséquence de l’infection VIH-Sida. Pour une grande majorité de femmes, la violence subie a occasionné l’infection VIH- Sida. Pour d’autres, pour la simple raison testée positive VIH, sont victime et sujette à toute forme de stigmatisation et de discrimination, donc doublement victime de violence.

ONU Femmes par le biais du fond UBRAF et les initiatives mises en place pouvant conduire à la réduction de la violence par une approche proactive intégrée et communautaire afin de créer le changement dans la société et dans l’architecture mondiale genre d’ici 2030. Les statistiques montrent qu’il y a 1,8 milliard de jeunes âgés de 10 à 24 ans dans le monde. Parmi eux, 600 millions sont adolescentes et jeunes femmes. À l'échelle mondiale, les jeunes femmes âgées de 15 à 24 ans sont les plus vulnérables au VIH, avec des taux d'infection deux fois plus élevés comme chez les jeunes hommes, à 0,6%. Cette disparité est le plus prononcé en Afrique subsaharienne, où 3,1% des jeunes femmes vivent avec le VIH, contre 1,3% des jeunes hommes.[1]

Il est constaté une surreprésentation des femmes parmi les personnes contaminées à Haïti : sur les 150 000 adultes vivant avec le VIH, 87 000 d’entre eux (58 %) étaient des femmes. Seuls 37,3 % des femmes et hommes âgés de 15 à 24 ans étaient capables d’identifier correctement les moyens de prévention contre la transmission par voie sexuelle du VIH. Ces constats ont poussé ONU Femmes et ses partenaires à revoir leurs stratégies et proposer d’autres mesures plus incitatives visant à agir en aval pour réduire les impacts de ces fléaux et faciliter leur accès aux services adaptés aux besoins et disponible et abordable, notamment dans les zones cibles.

A travers les fonds UBRAF, ONU Femmes collabore dans une initiative conjointe avec ONUSIDA, UNICEF, UNESCO, OMS/OPS, UNFPA, PAM, BIT et PNUD pour prendre en compte les dimensions régionales de l’épidémie de VIH en tenant compte des priorités des pays.  L’une des responsabilités d’ONU Femmes est de fournir des services de sensibilisation auprès des jeunes particulièrement les filles sur la prévention de la violence et le VIH/Sida, et pour les jeunes hommes sur les normes sexuelles négatives et les notions de masculinité. Et donc, l’approche se verra aiguiser la dimension de conscience collective de pouvoir prévenir la violence et les risques d’infection VIH-Sida via le canal des réseaux sociaux entre autres. ONU Femmes assurera une étroite collaboration avec le PNLS dans le cadre des résultats attendus de cette présente consultation.