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Recrutement d’un(e) Consultant(e) International(e) Pour La Prévention De L’extrémisme Violent (Aspects Institutionnels, Législatifs, Opérationnels, Financiers, et de Coopération Internationale) En Guinée.
Procurement Process :IC - Individual contractor
Office :GUINEA - GUINEA
Deadline :22-Mar-20
Posted on :07-Mar-20
Development Area :SERVICES  SERVICES
Reference Number :64066
Link to Atlas Projects :
00062317 - Programme de Prévention des Conflits&Consolidation Paix
00062317 - Programme de Prévention des Conflits&Consolidation Paix
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Documents :
TDRS
LA NOTICE
Overview :

La contestation et la violence extrémiste représente une menace pour la sécurité et les libertés ; elle est le préambule des terrorismes à caractère politique, séparatiste et religieux. Sa manifestation déstabilise l'équilibre toujours précaire du cadre géopolitique au delà des territoires où il frappe, entraînant une escalade de la violence. C'est pourquoi l’action d’éradication est indispensable dès sa montée en puissance. Pour ce faire, chaque Etat doit disposer d'un plan et d'une stratégie qui engagent l'ensemble de ses forces, et qui n'ignorent pas non plus l’action des autres Etats et des organisations internationales, tant la menace est diffuse et se présente sous les formes les plus variables. L'omniprésence croissante du phénomène terroriste d'origine islamiste fait actuellement bouger les lignes sur le continent africain ; il convient toutefois de ne pas occulter les formes pernicieuses propres aux extrémismes et séparatismes dans certains cas. La question de la lutte contre ce phénomène se pose actuellement avec acuité dans la sous région Afrique de l’Ouest et pour la Guinée. Jusqu'aux attaques de Grand-Bassam au printemps 2016, la république de Côte d'Ivoire, pays voisin, n'avait jamais été touché directement par le terrorisme islamique comme d’ailleurs le Benin. Seules des menaces en lien avec sa frontière avec le Mali et le Burkina Fasso s'étaient accumulées, retenant l’attention des autorités gouvernementales des pays de la sous région qui étaient parvenues à déjouer plusieurs attentats ces dernières années, notamment la constitution de cellules jihadistes dormantes liées au groupe Ansar Dine.

Préoccupation importante de la communauté internationale, le problème du terrorisme mobilise les principales organisations présentes sur le continent africain (ONU, CEDEAO, Union Africaine, Union Européenne, Ligue Arabe, etc.). En effet, la situation dans les pays du Sahel ou se situant au nord du continent (Tunisie, Libye, Egypte, etc.) n’est pas sans incidence sur la sous région Afrique de l’Ouest et sur les risques pouvant impacter la Guinée. L’Union africaine (UA) a nommé un conseiller militaire et de sécurité spécialement chargé de cet aspect. Face à la menace, certains Etats n’ont pas hésité à créer des "centre de coordination" pour permettre un échange d’informations avec les pays de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). La Côte d’Ivoire a créé à Jacqueville une Académie internationale de lutte contre le terrorisme. Aussi, c’est dans un contexte national, africain et mondial en mutation rapide, que et les autorités gouvernementales guinéennes souhaitent, avec le soutien du bureau-pays du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), recueillir l’expertise d’un consultant international de haut niveau pour, partant d'un état des lieux des dangers et risques dans le pays et dans la sous région Afrique de l’Ouest, proposer des orientations concrètes dans le prolongement de la réforme du secteur de la sécurité  (RSS) et de la réforme du système judiciaire (RSJ). La finalité recherchée est que les institutions judiciaires et les forces de sécurité du pays puissent remplir plus efficacement leurs missions face au risque. Les autorités gouvernementales guinéennes souhaitent, par ce biais, tirer les enseignements des pratiques et stratégies mises en œuvre au plan sous régional et international. A cette fin, le consultant international devra suggérer la promotion d’orientations de politiques publiques en faveur de la sécurité et de la lutte contre le terrorisme, deux composantes sans lesquelles il ne peut y avoir ni processus d’inclusion, ni perspective de cohésion sociale, ni même une consolidation durable de la dynamique de développement.