| Overview : Le système judiciaire guinéen reflète depuis l’indépendance, une certaine limite quant à sa capacité de couvrir l’ensemble du territoire national. Les défis de la justice consistent toujours à savoir comment trouver un moyen de rendre effective et efficace une justice institutionnelle. Le système judiciaire guinéen fait face à deux préoccupations majeures notamment le désintérêt de la population à l’égard de la justice et l’existence d’une justice traditionnelle parallèle qui supplante la justice institutionnelle. L’origine du projet « Renforcement de la chaine pénale et à la lutte contre l’impunité en Guinée » se trouve dans une demande de la Présidence de la République de Guinée adressée au Secrétaire Général des Nations Unies en Septembre 2012, sur la réforme du secteur de la justice, particulièrement en relation avec la chaîne pénale. À la suite de cela, le Global Focal Point justice, police et prisons a effectué plusieurs missions en Guinée en vue d’appuyer l’élaboration d’une réponse systémique à la réforme du secteur de la justice en Guinée. Le projet vise à fournir une assistance au Gouvernement guinéen pour renforcer le processus de réforme du secteur de la justice et produire des résultats à court-terme en matière de lutte contre l’impunité et d’accès à la justice, notamment en faveur des victimes ; favorisant ainsi la confiance des citoyens en la justice et, de façon générale, aux institutions étatiques par la consolidation de l’Etat de droit. Démarré le 18 décembre 2017, le projet a été mis en œuvre conjointement par le PNUD et le HCDH et financé par le Fonds des Nations Unies pour la Consolidation de la paix à hauteur de 1.700.000,15 $ USD. Les résultats attendus du projet étaient les suivants : - Les institutions du système de la justice mettent en œuvre efficacement la réforme du secteur ;
- La performance de la chaine pénale est améliorée dans les TPI pilotes de Dixinn, Kindia, Labé, Kankan et N’zérékoré et dans les tribunaux de paix du ressort ;
- L’accès à la justice est amélioré dans la zone pilote, notamment pour les personnes vulnérables, les femmes, les mineurs et les détenus.
Cette évaluation qui est un exercice mandataire, permettra de démontrer les impacts de l’intervention dans les zones cibles et l’effet catalyseur de l’intervention. |
