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Recrutement d’un(e) Consultant(e) national(e) pour la consolidation de la modernisation des dispositifs législatifs/règlementaires et opérationnels en appui aux procédures pénales, médico-psychologiques et de victimologie
Procurement Process :IC - Individual contractor
Office :UNDP-GUINEE - GUINEA
Deadline :21-Sep-20
Posted on :21-Aug-20
Development Area :CONSULTANTS  CONSULTANTS
Reference Number :69264
Link to Atlas Project :
00125351 - GOUVERNANCE/ETAT DE DROIT ET CONSOLIDATION DE LA PAIX
Documents :
notice de publication
NEW NOTICE
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Overview :

Les réformes du secteur de la sécurité (RSS) et de la justice ont connu, ces dernières années, des avancées incontestables. Des efforts restent cependant à faire en matière de renforcement des capacités institutionnelles sur l’ensemble de la chaine pénale, que ce soit pour accompagner les services de police et de gendarmerie dans la recherche de preuves tangibles, grâce au concours des apports d’une Police Technique et Scientifique (PTS) efficiente, ou encore, pour éclairer les tribunaux tout au long du processus conduisant aux décisions de justice. Ceci implique en complément, une "médecine légale classique" (levée de corps, thanatologie et médecine légale du vivant) apte à répondre aux besoins de la population confrontée à la violence et à la délinquance (agressions diverses, maltraitance, abus sexuels, viols, etc.) afin de pouvoir compléter le processus d’investigation, attester des atteintes subies par les victimes et déterminer la nature et l’ampleur des préjudices. C’est une étape indispensable pour penser la réparation. Au-delà des atteintes liées à des infractions pénales, il faut envisager celles susceptibles de causer des dommages graves aux personnes : accidents collectifs importants, catastrophes naturelles ou technologiques, pandémies, etc. C’est la raison pour laquelle, il est aussi indispensable de pouvoir disposer d’une "médecine légale de crise" capable de répondre aux aléas susceptibles d’affecter la population guinéenne. Ces différentes composantes (police technique et scientifique, médecine légale classique et médecine légale de crise), doivent être incluses dans un même "dispositif global d’actions coordonnées", mobilisables pour répondre de façon opérationnelle aux besoins des victimes et en lien avec une protection civile dotée de moyens matériels et humains suffisants, C’est à cette ambition que les autorités nationales guinéennes et le bureau-pays du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) travaillent actuellement, en ayant pleinement conscience qu’un tel dispositif se doit d’être adossé à une capacité d’accueil et de prise en charge médico-psychologique et sociale des victimes, toutes catégories confondues (victimes directes et victimes indirectes), tenant compte des particularismes liés au sexe (homme/femmes) et aux contextes (agressions ou catastrophes). Cette dimension est au cœur de la réflexion que les autorités nationales guinéennes et le PNUD souhaitent approfondir. En effet, sur le continent africain, les victimes et leurs proches attendent une attention plus soutenue des institutions et de la justice. Il en est ainsi en Guinée. En outre, on connait mieux maintenant les effets des traumatismes sur le devenir individuel des victimes et le coût humain (économique et social) d’une absence de prise en charge précoce dont l’indication est de prévenir la survenance d’un syndrome de stress post-traumatique aux conséquences durables et délétères. Les impacts de la victimation sur la santé mentale sont considérables et affectent, à l’échelle d’une population, non seulement le développement économique mais aussi la cohésion sociale. Désormais, les victimes s’expriment de diverses manières, le plus souvent via des associations, mettant au grand jour, par exemple, ce que subissent les femmes au quotidien (auxquels s’ajoutent les préjugés ou stéréotypes qui les maintiennent dans une position de dépendance et de subordination), mais aussi ce qui se joue à l’endroit des enfants, en termes de négligence ou de maltraitance. Elles militent pour que leurs souffrances soient davantage entendues et que leur statut soit mieux reconnu. C’est la raison pour laquelle, elles occupent une place de plus en plus importante dans les débats doctrinaux, les textes législatifs et les prétoires.

Fort de ce constat, les autorités nationales guinéennes, avec le soutien du bureau-pays du PNUD, ont décidé de faire examiner les modalités d’organisation et de réalisation d’une prise en charge médico-psychologique des victimes, en y insérant la dimension relative au soutien social qui est un aspect souhaité par le ministère de la Cohésion Sociale et qui illustre, s’il en était besoin, l’importance dont témoigne le gouvernement guinéen à l’endroit des plus faibles et des plus vulnérables, à commencer par les victimes. L’ensemble s’inscrivant dans le cadre d’un "dispositif global d’actions coordonnées" ayant une vocation opérationnelle. En vue d’examiner cette problématique, le bureau-pays du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) recrute, un (ou une) consultant(e) national(e), chargé(e) de la réalisation de cette étude dont les constats, réflexions et propositions seront formalisées dans un rapport.

Les Candidats intéressés sont priés de déposer leurs propositions par email à l’adresse : ic.offres.gn@undp.org , ayant comme objet :

«  Recrutement d’un(e) Consultant(e) National(le) pour la consolidation de la modernisation des dispositifs législatifs/règlementaires et opérationnels en appui aux procédures pénales, médico-psychologiques et de victimologie »

NB :

Chaque envoi ne doit pas dépasser 5 MB ;

La soumission en version physique sous plis fermé n’est pas acceptée.

La date limite du dépôt électronique des propositions est fixée le  Lundi 21 Septembre  2020 à 00 heures temps universel.

Toute offre reçue hors délai ou envoyée en dehors de l’adresse électronique: ic.offres.gn@undp.org, ne sera pas prise en considération.