Overview : La Guinée est fortement exposée aux intempéries et aux impacts des changements climatiques. D’après le rapport du Centre National de Gestion des Catastrophes et Urgences Environnementales (CNGCUE) de Guinée, de 2001 à 2017, les inondations ont affecté, 181.921personnes, provoqué 20 décès, 200 blessés, 18703 déplacés, 4969 habitations détruites, 4426,05 ha de cultures affectés, etc. , les évènements extrêmes se multiplient : forte hausse de température (avec près de 45°C à l’ombre à Koundara en 2018 et une moyenne de +0.25°C par normale), une baisse généralisée de la pluviométrie dans l’ensemble de la Guinée (plus de 40% attendue en 2100), des gelées de températures (Mali en 2014 et 2017). La Guinée occupe le 5ème rang mondial au point de vue nombre de jours d’orage par an avec une moyenne de 128 jours. Dans la plupart des préfectures de la partie nord de la Guinée, la sécheresse a affecté la disponibilité des ressources en eau et les activités agropastorales. Tous ces impacts ont rendu difficile la gestion des secteurs de production qui dépendent des ressources naturelles, tels que l'agriculture, l’élevage, la pêche, les ressources minières et forestières. Ils ont également aggravé la difficulté dans la planification de la sécurité alimentaire, les épidémies, la gestion des ressources en eau et en particulier l’exploitation de barrages hydroélectriques. Les cours d'eau qui pourraient soutenir l'agriculture irriguée présentent une forte vulnérabilité au changement climatique et à la variabilité du climat. Ainsi, Les risques de catastrophes climatiques telles que l'intensité et la fréquence accrues des sécheresses, des inondations, des orages et des érosions côtières induites par l’élévation du niveau de la mer sont des obstacles réels pour la réalisation des objectifs du PNDES et les objectifs ultimes de la Guinée Vision 2040. Pour y faire face et renforcer la capacité du pays à planifier l’adaptation à de tels impacts / événements préjudiciables, ce projet permettra de renforcer les systèmes d'alerte précoce existants (SAP) et améliorera la collecte et la transmission d'information sur le climat (IC). Un Système d’Alerte Précoce efficace et fiable et la production de l’information climatique fiable sont indispensables au développement de ce pays. Toutefois l’infrastructure obsolète, les technologies, les équipements et les ressources humaines insuffisants et inadaptés au niveau de la Direction Nationale de la Météorologie (DNM), à la Direction National Hydrologique (DNH) et au Centre National de Gestion des Catastrophes et Urgences Environnementales constituent une barrière à la mise en œuvre efficace de ce système d’alerte. Par ailleurs, la Guinée n’est pas encore outillée pour faire face aux évènements extrêmes conséquence du réchauffement climatique, notamment en matière de prévision d’alerte et d’adaptation au changement climatique. Sans ce système d’alerte précoce, l’économie nationale guinéenne, basée sur l’agriculture, l’élevage, la pêche et les mines sera fortement éprouvée. Le but du projet est de soutenir l'objectif global d'accroître la résilience des populations les plus vulnérables en leur donnant les connaissances sur les prévisions météorologiques et des scénarii climatiques qui leur permettraient de prendre des mesures préventives contre ces éventuels impacts. Ce projet, financé par le Fonds pour les Pays les Moins Avancés (FPMA) du FEM, va répondre à ces besoins. Il est structuré en deux composantes : (i) transfert de technologie pour le suivi de l’infrastructure climatique et environnementale et (ii) intégration de l’information et des produits climatiques d’alertes précoces et d’adaptation dans les plans de développement. Chacune de ces composantes comporte d’importantes activités de formation de l’ensemble des acteurs pour l’utilisation et le maintien des équipements ainsi que l’exploitation, la gestion, la dissémination et la capitalisation des données. C’est dans le cadre que le PNUD recrute un/une Consultant(e) National(e) en Renforcement de capacités et intégration de l’adaptation dans les plans et politiques de développement pour appuyer la mise en œuvre des activités du projet. LE DELAI DE DEPÔT DES OFFRES EST PROROGE JUSQU'AU 09 MAI 2021. |