| Overview : L’objectif global du Projet de Lutte contre la migration et VBG dans le bec de Perroquet est de renforcer la collaboration transfrontalière en matière de migration, de gestion de la santé et de cohésion sociale des communautés dans la zone du Bec de Perroquet, où les frontières des trois pays (Sierra Léone, Libéria et Guinée) se rencontrent. Le projet favorisera les échanges afin de mieux contrôler les activités illégales ainsi que d’autres risques notamment les VBG, trafic et la contrebande et traites de personnes auxquels les communautés frontalières sont particulièrement vulnérables. Il permettra également de renforcer les moyens de subsistance durables dans les communautés frontalières de la région Plus spécifiquement la contribution du PNUD au projet porte sur les résultats suivants : - Les performances en matière de contrôle aux frontières sont améliorées et les capacités des services publics des postes frontaliers sur les techniques de contrôle, l’identification et la gestion des cas de VBG sont renforcées
- Les victimes de VBG sont aidées pour réintégrer la vie communautaire et familiale.
- Des dialogues réguliers, le partage d’informations pertinents entre les institutions compétentes et des activités d’inclusion économique sont initiés pour la stabilisation et la cohésion des communautés transfrontalières
Toutes les normes découlant des droits de l’homme reconnaissent le principe d’égalité devant la loi entre les hommes et les femmes dans la majorité des Etats modernes. La Guinée a adhéré aux principes de la déclaration universelle des droits de l’homme et aux principales conventions internationales relatives à la promotion et à la protection des droits humains. Les femmes très souvent sont victimes de divers types de violences qui freinent la pleine jouissance des droits qui leur sont reconnus et les maintiennent dans l’analphabétisme et la pauvreté. Les frontières terrestres de la Guinée avec le Libéria et la Sierra Léone sont poreuses, et les capacités de gestion sont limitées ou insuffisantes, en particulier en ce qui concerne la protection des migrants vulnérables, souvent vulnérable l’influence de passeurs sans scrupules. Les femmes qui représentent la majorité des commerçants subissent des actes d’extorsions et d’harcèlements verbaux et physiques dans le cadre du commerce transfrontalier. La violence perpétrée à l’égard des femmes et des filles chez elles et dans les lieux publics reste un fléau qui persiste sous plusieurs formes et dans tous les milieux : les taux des mariages d’enfants, des grossesses précoces et des mutilations génitales restent encore très élevés. Pourtant, le rôle des femmes est bien connu dans les communautés transfrontalières par leur apport à l’équilibre économique des ménages. Malgré les progrès observés, la violence à l’égard des femmes demeure profondément enracinée et imbriquée dans les pratiques sociales patriarcales. La violence sexuelle à l’égard des femmes continue d’être utilisée et l’exploitation des jeunes filles pour des fins domestiques et financiers est toujours constatée. Les stéréotypes et normes sociales continuent à perpétuer des discriminations à l’égard des filles et des femmes en ce qui concerne l’accès et l’achèvement de l’éducation, la santé, l’accès aux opportunités économiques telles que l’héritage, le droit à la terre etc. De nos jours, les inégalités entre les sexes restent un défi crucial pour le développement durable. La présente activité vise le renforcement des capacités d’identification et de gestion des cas de VBG des agents des frontières composés des forces de sécurité (police, gendarmerie, armée), la douane, le cantonnement forestier, agents de santé et les unités conjointes de Sécurité frontalière et de Restauration de confiance (UCSRC) des zones concernées par le projet à travers un atelier de formation à Guéckédou. Pour rappel, les URSRC ont pour mission d’organiser et procéder à des contrôles conjoints de frontière, développer, faciliter, créer et favoriser des relations cordiales entre les populations des régions frontalières par des activités sociales, culturelles et sportives, procéder à des échanges d’informations et de rapports d’investigation et d’observation en relation avec des activités de sécurité frontalières et résoudre les cas mineurs de violation de la sécurité frontalière dans leurs zones administratives respectives. Elles sont composées de 14 membres issus des organisations ou structures suivantes : administration locale, chefs coutumier, FDS- chefs de postes frontières, représentations des jeunes et des femmes. C'est dans le cadre de cet appel à candidature, que le PNUD recrute un (e)Consultant(e) national(e) « Pour la formation sur les VBG des agents de frontières et personnes ressources dans le Bec de perroquet . (VOIR LRES TDRs ANNEXE) Les candidats interessés sont priés d'adressés leurs offres au Représentant Résident Adjoint PNUD/Guinée. Sous titre: « D’un(e) Consultant(e) national(e) « Pour la formation sur les VBG des agents de frontières et personnes ressources dans le Bec de perroquet » Soumis électroniquement à l’adresse suivant : ic.offres.gn@undp.org. Il est important de noter que la taille de chaque envoi ne doit pas dépasser 5 Mo. Chaque partie peut faire l’objet de plusieurs envois. La soumission en version physique sous plis fermé n’est pas acceptée. La date limite du dépôt électronique des propositions est fixée le 20 Mai 2021 à 00h00 GMT, heure de Conakry. Toute offre reçue hors délai ne sera pas prise en considération. LES CANDIDATURES FEMININES SONT VIVEMENT ENCOURAGEES | 
