| Overview : La République de Guinée s’est engagée dans plusieurs reformes dont celles des secteurs de la sécurité et de la justice, qui ont connu des avancées notables ces dernières années. L’Etat a continué de renforcer sa politique de sécurité à l’égard des personnes et des biens, puis a amélioré sa protection civile pour assurer un ″secours à personne″ plus efficace en toutes circonstances. Qu’il s’agisse des victimes d’infractions pénales (infractions commises avec violence) ou des victimes d’évènements collectifs graves (accidents, attentats, catastrophes, pandémies, etc.), l’Etat souhaite désormais qu’au-delà des atteintes physiques traitées dans les structures hospitalières, les répercussions psychologiques liées à ces expositions à la violence soient prévenues par des aidants et traitées par des soignants formés et organisés en réseaux structurés. En effet, nombre de blessés physiques deviennent des blessés psychiques s’ils ne sont pas pris en charge précocement. A cette fin, les autorités nationales guinéennes souhaitent que soient conçues et dispensées des formations sur la prise en charge médico-psychologique (à destination des soignants) et sur le soutien social (à destination des aidants) le tout au profit des victimes en général et des victimes d’épidémies en particulier (Sars2 et Maladie à Virus Ebola). Elles souhaitent également, avec le bureau-pays du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) être accompagnées sur la définition, la formalisation et la diffusion de l’information préventive concernant le psycho-traumatisme, ayant pleinement conscience qu’une telle démarche doit être adossée à une capacité d’accueil et de prise en charge médico-psychologique et sociale des victimes, toutes catégories confondues (victimes directes et victimes indirectes), qui tienne compte des particularismes liés au sexe (homme/femmes) et des contextes situationnels (agressions, catastrophes, pandémies). Les impacts de la victimation sur la santé mentale sont considérables et affectent, à l’échelle d’une population, non seulement le développement économique, mais aussi la cohésion sociale. La présente initiative s’inscrit dans le prolongement des efforts déjà fournis aux victimes qui résident dans la région administrative de N’zérékoré. En vue de sa réalisation, le bureau-pays du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) recrute, un (ou une) consultant(e) international(e), chargé(e) de concevoir et de dispenser un enseignement spécialisé puis d’accompagner le dispositif de soutien à victimes (intégrant la communication préventive). |
