1. Introduction

1. Contexte Générale

 Avec 40% des ménages exerçant une activité agricole et environ 75% des ménages ruraux engagés dans une forme d'agriculture telle que la pêche ou l'apiculture, l'agriculture est le secteur qui emploie le plus de personnes en Haïti.

Un tiers seulement des exploitations agricoles en Haïti sont gérées par des femmes, alors que celles-ci représentent 44,2% de la main-d’œuvre agricole. La majeure partie de leur production agricole est destinée à la vente, ce qui souligne non seulement le potentiel de la production et de la transformation agricoles en Haïti, mais également le fait que la production des femmes est orientée vers les marchés. En effet, parmi les agriculteurs dont la production est principalement destinée à l’autoconsommation, c’est-à-dire l’agriculture de subsistance, les femmes ne représentent que 27,7% et les hommes 71,9%.

Malgré l'existence de filières agricoles en Haïti appréciées à la fois sur le marché national et sur le marché d'exportation, les femmes impliquées dans l’agriculture et la transformation agricole se heurtent souvent à plusieurs obstacles, notamment en termes d’accessibilité à la terre, à l'information, au crédit, aux infrastructures, aux technologies et aux marchés.

Face à ces constats et ces statistiques il revient à considérer que les femmes comme groupe social, peuvent représenter un pilier considérable dans la production et dans la transformation agricole. Du même coup l’agriculture peut représenter l’un des secteurs par lequel l’autonomisation économiques des femmes doit passer.

 C’est dans cet ordre d’idée que ONUFEMMES comme entité des nations unis pour l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes met en œuvre le projet d’autonomisation des femmes pour le relèvement du grand-Sud, au niveau des départements du sud, de la grand ‘Anse et des Nippes. A travers ce projet ONUFEMMES vise à soutenir l’entreprenariat féminin dans toutes filières potentiellement porteuses comme le ricin, le miel, le cacao, la pêche et de la petite transformation (savons, pâte d’arachides, maïs moulu) par des investissements à effet catalyseur et le renforcement des capacités des organisations de femmes productrices des départements du sud, des Nippes et de la Grand ’Anse.

Pour atteindre certains résultats du projet, ONUFEMMES cherche des partenaires des firmes ou même des consultants pour la mise en œuvre de l’activités suivante :

1. Aperçus généraux du service demandé

L’activité à mener consiste à conduire des sessions de formation au profit d’associations de femmes dans les départements du sud, des nippes et de la grand ’Anse. La réalisation de ces formations est cadrée à la mise en œuvre du projet d’autonomisation économiques des femmes pour le relèvement du grand sud, connu sous l’acronyme de FADEKA. Ce projet qui vise de soutenir l’autonomisation économique, le leadership et la protection des femmes haïtienne est une initiative financée par le ministère des affaires étrangères de la Norvège et qui promeut le rôle des femmes rurale dans la sécurité alimentaire, la nutrition et le changement climatique. Le projet vise aussi à accroitre les activités génératrices de revenus en soutient à leur autonomisation économique et en même temps renforcer le cadre institutionnel et la politique pour une réponse efficace en matière de genre impliquant les femmes dirigeantes locales en tant qu’agent de paix humanitaires et de développement.

Les sessions de formation à réaliser s’inscrit dans le cadre du premier résultat du projet visant à équiper les femmes rurales victimes de désastres naturels avec de connaissances et de compétences capable de faire augmenter leur productivité.

1. Description des activités

Il s’agit de l’activité 1.1.1 du projet consistant à mener des sessions de formations pour 3000 membres de 30 associations de femmes dans les départements du grand-sud. Ces sessions de formation seront basées sur les thématiques suivantes :

1. Type de sols, semences et/ ou arbres fruitiers adapté et diverses combinaisons de racines ;
2. Diversification de semences et promotion de cultures locales résilientes aux incidences extrêmes du climat comme la sècheresse et les inondations ;
3. Nutritions et sécurité alimentaire
4. Gestion du bétail

a).- Groupe cibles

            Les groupes qui sont ciblés par ces ateliers de formation sont les associations de femmes des départements du sud, des nippes et de la grand Anse travaillant dans la production et dans et dans la transformation agricole. Ce sont entre autres les associations de femmes bénéficiaires de la première phase du projet FADEKA. Ce sont aussi de nouvelles associations qui ont révélées par l’étude de la ligne de base du projet.

b).- Méthodologies

La mise en œuvre de cette activité se fera par un partenaire local recruté par ONUFEMMES à travers un appel à proposition. Les potentiels partenaires locaux sont appelés à soumettre leur offre qui seront analysés par un comité de sélection.

Le partenaire sélectionné sera responsable de :

• La préparation et soumissions des modules de formation ;
• Elaborer le calendrier des sessions de formations
• La facilitation des sessions de formation ;
• L’évaluation de la formation pré-test et post-test (Compréhension des notions qui seront vues)
• Préparation du rapport de l’activité.

          L’ONU FEMMES pour sa part aura les responsabilités de :

• Financer entièrement les couts liés aux sessions de formations
• Valider les modules de formation ainsi que les calendriers proposés par le partenaire sélectionné ;
• Mobiliser les associations de femmes concernées par les sessions de formation.

                         c). - Les résultats attendus

          D’un côté, en lien aux questions d’autonomisation économiques des femmes, ces sessions des formations devraient permettre d’avoir les résultats suivants :

• Renforcement de 30 associations de femmes en termes de formation sur des thématiques sensibles à leur productivité
• Formation de 3000 femmes des départements du sud de la grand Anse, et des Nippes sur des thématiques liés au secteur de l’agricultures ;
•  Les femmes formées sont devenues plus résilientes face aux effets des changements climatiques et aux effets des catastrophes naturelles

                       d). - Livrable attendus

        Les livrables suivants sont attendus de la part du partenaire, de la firme ou du consultant :

• Les modules de formations soumises à l’ONU FEMMES
• Un calendrier de mise en œuvre
• Les listes de présences des formations
• Un rapport d’évaluation des sessions de formation
• Un rapport d’activité