ETUDE SUR LA PREVALENCE DE LA COÏNFECTION VIH-HEPATITES VIRALES B ET C AU BURUNDI

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                                                      CONTEXTE ET JUSTIFICATION

Les coïnfections du virus immunodéficience humaine (VIH) et des virus de l'hépatite B et C sont fréquentes et entrainent une grande morbi-mortalité chez les personnes vivant avec le VIH. Selon le rapport mondial sur les hépatites virales de 2017, il existe dans le monde 37,6 millions de personnes vivant avec le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) et parmi elles, un quart serait infecté par le virus de l'hépatite soit 5 millions par le virus de l'hépatite C (VHC) et 4 millions par le virus de l'hépatite B (VHB). Cette coïnfection potentialise l'aggravation de la maladie liée au VIH, au VHB et au VHC et augmente la morbidité et la mortalité par ces 3 virus. Des modes équivalents de transmission conduisent à un taux de coïnfection VIH-VHC d'environ 5 millions de personnes dans le monde. Cette coïnfection conduit à une évolutivité accélérée de la fibrose hépatique, cause principale de mortalité malgré les progrès majeurs obtenus grâce aux thérapeutiques antirétrovirales hautement actives sur le VIH (HAART).

Pour assurer une bonne réponse aux éventuels cas de coïnfections, le Ministère de la santé publique et de la lutte contre le SIDA, via son Programme National de Lutte contre le SIDA et les Infections Sexuellement Transmissibles, sous le financement du Fonds Mondial via le PNUD, commandite une étude sur la séroprévalence et les facteurs associés à la coïnfection VIH Hépatites virales B et C.